Pré-synode: le document final insistera sur le besoin d'accompagnement des jeunes
Les participants du pré-synode des jeunes ont discuté d’une première version du document final, lors de la quatrième journée le 22 mars 2018. Cette synthèse mettra particulièrement en évidence le besoin d’accompagnement des jeunes, selon des contributeurs à ce document interrogés par l’agence I.MEDIA.
Selon Javier, jeune séminariste chilien modérateur d’un groupe hispanophone, le texte, encore au stade de brouillon de six ou sept pages, doit déboucher, le 24 mars, sur une synthèse relativement courte de quelques pages. Facilement utilisable par les évêques, le document final fera partie de l’instrumentum laboris utilisé par les prélats en octobre.
Renforcer le dialogue entre croyants et non-croyants
Le besoin de référents figure parmi les sujets présents dans la première version de la synthèse, a expliqué Javier. Même constat pour Briana, Américaine chargée de récupérer les contributions transmises sur internet: la nécessité de guides pour aider les jeunes «à faire des choix dans leur discernement vocationnel», est présent parmi les «sujets principaux». Pierre, un modérateur français, a pointé quant à lui le désir de voir mise en place une véritable «formation catéchétique».
Sandro, un jeune Suisse, a affirmé que des contributions réalisées par des jeunes athées ou d’autres confessions comme des musulmans, composeront le document. Une bonne chose pour le Suisse de 26 ans, qui aimerait que cette synthèse participe à renforcer le dialogue entre croyants et non-croyants et avec les autres confessions.
Pas de désaccords majeurs
Dans la matinée de cette quatrième journée de pré-synode, chacun des participants a par ailleurs pu partager deux points positifs et négatifs au sujet du déroulement des travaux.
Les discussions au pré-synode n’ont pas donné lieu à des désaccords majeurs, a souligné Javier, mais seulement à des différences de points de vue sur des aspects de vie, selon les cultures et les pays. Ainsi pour Pierre, la notion de famille n’était pas la même pour les Occidentaux que pour les Africains. Pour ces derniers en effet, la famille ne se limite pas aux parents et à la fratrie mais revêt un sens bien plus large. (cath.ch/imedia/ah/rz)