Le synode 2021-2023 doit mettre l'Eglise en marche
International

Prague: 600 participants à la rencontre européenne du Synode

Quelque 200 participants sur place et 400 en ligne prendront part au sommet européen de l’étape continentale du Synode sur l’avenir de l’Église, qui aura lieu à Prague, en République tchèque, du 5 au 12 février 2023. L’événement a été présenté par le Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE), le 14 décembre 2022, au Vatican.

Du 5 au 9 février, a indiqué Mgr Gintaras Grušas, archevêque de Vilnius et président du CCEE, aura d’abord lieu une assemblée ecclésiale avec 200 participants, parmi lesquels 156 délégués – quatre de chacune des 39 conférences épiscopales du CCEE – et 44 invités représentant des réalités ecclésiales européennes. Des chrétiens d’autres confessions participeront également, et 390 délégués suivront les travaux en ligne. 

En un deuxième temps, du 10 au 12 février, les présidents des conférences épiscopales se retrouveront pour réfléchir sur les conclusions du sommet. Cette rencontre continentale, a insisté Mgr Grušas, doit se comprendre dans la perspective de la mission de l’Église: « proclamer, encore une fois, que le Christ est l’espérance de l’Europe et du monde entier ». « L’Europe est encore chrétienne, même lorsqu’elle ne sait pas qu’elle l’est », a affirmé le prélat lituanien.

Lors de cette présentation, le cardinal Jean-Claude Hollerich, rapporteur général du synode, a redit que celui qui prenait les décisions au synode était « le Saint-Esprit ». Il ne s’agit pas d’un synode « sur l’homosexualité » ou « sur la polygamie », a affirmé l’archevêque luxembourgeois en évoquant ces questions qui agitent les fidèles, notamment sur les réseaux sociaux. Le synode porte sur « notre façon d’être Église », a-t-il ajouté.

De même, le cardinal Hollerich a plaidé pour la recherche d’un « chemin catholique de synodalité ». « Nous ne deviendrons pas l’Église protestante ou l’Église orthodoxe, (…) ou anglicane », a-t-il affirmé. Outre la place des laïcs, il a aussi souligné le rôle des congrégations religieuses qui « pour la plupart vivent déjà la synodalité », a-t-il noté. Enfin, il a estimé que le scandale des abus devait amener tout chrétien à « l’humilité ». 

Par ailleurs, alors que ces journées auront lieu à quelques centaines de kilomètres de l’Ukraine, les organisateurs de la rencontre ont exprimé leur inquiétude face au risque d’une escalade du conflit, condamnant l’invasion de l’Ukraine et appelant à prier pour « le miracle de la paix ».  (cath.ch/imedia/ak/mp)

Le synode 2021-2023 doit mettre l'Eglise en marche
15 décembre 2022 | 10:21
par I.MEDIA
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