Pérou: les jeunes indigènes doivent être «moteurs» d’une alternative de «vie vraie»
En dernier événement public de sa visite à Puerto Maldonado (Pérou) le 19 janvier 2018, le pape François s’est rendu au foyer ›Petit prince’. L’institution, dirigée par le prêtre genevois Xavier Arbex, accueille environ 35 enfants sans famille. Les enfants, a déclaré le pontife, sont la «lumière d’espérance» de l’humanité.
Cette rencontre a eu lieu sur le terrain de basket du centre. Y étaient présents les enfants du foyer, mais aussi 200 autres jeunes, dont certains anciens résidents. En face du pape, un groupe était habillé en amérindiens, avec une tunique et une coiffe plumée, représentant la diversité des peuples d’Amazonie. Ces jeunes ont exécuté quelques saynètes, illustrant les épreuves traversées mais aussi la joie de l’unité et de l’évangélisation.
Les petites étoiles qui éclairent la nuit
Les enfants, a affirmé le pontife, sont «le trésor le plus précieux» à protéger. Et ce, a-t-il expliqué, car ils sont la «lumière d’espérance» de l’humanité. «Les petites étoiles qui éclairent dans la nuit», a-t-il renchéri en citant l’écrivain français Antoine de Saint-Exupéry.
L’évêque de Rome s’est en particulier adressé aux enfants issus de communautés amazoniennes, leur demandant de ne pas se résigner face à la destruction de l’habitat de leurs ancêtres. Ils sont au contraire appelés à être «moteurs» de la société, en faisant la synthèse entre celle-ci et leurs racines. Et cette synthèse, a estimé le pape, pourra être «une alternative de vie vraie» dont l’humanité a besoin.
Après cette rencontre, le pontife doit déjeuner au centre pastoral Apaktone, du nom indigène du missionnaire dominicain espagnol José Alvarez Fernandez (1890-1970) : «vieux papa sage». Neuf indigènes d’Amazonie participeront à ce repas. Puis, le pape François repartira pour Lima où il prononcera un discours devant les autorités et rencontrera le président péruvien. (cath.ch/imedia/xln/rz)