«Pas d’avenir pour les opposants à l’avortement»

Zurich: Emeutes lors de la 2e «marche pour la vie»

Zurich, 18 septembre 2011 (Apic) Des incidents se sont produits entre les participants à une manifestation autorisée contre l’avortement et des contre-manifestants de la gauche autonome, le 17 septembre à Zurich, dans l’après-midi. L’événement était placé sous protection policière, a déclaré Daniel Regli, membre du comité d’organisation, à l’agence Kipa.

«Nous étions préparé à d’éventuelles perturbations. Nous avions un programme alternatif et nous étions protégé par la police durant toute la manifestation», a déclaré Daniel Regli.

Entre 1’500 et 2’000 opposants à l’avortement voulaient se rendre de l’Helvetiaplatz au centre-ville de Zurich, peu après 15h00. Sur leur chemin, ils ont rencontré des contre-manifestants, armés de pétards et de haut-parleurs. Environ 60 policiers sont intervenus avec des balles en caoutchouc, des gaz lacrymogènes et des jets d’eau, pour séparer les deux groupes.

Peu après 16h00, les anti-avortements se sont retrouvés sur l’Helvetiaplatz pour chanter des hymnes et clore la manifestation, a rapporté l’agence ATS.

«Une attaque contre les acquis de la condition féminine»

Les manifestants avaient appelés sur Internet à une «marche pour la vie». Onze organisations chrétiennes et politiques y ont participé, soutenue par l’Union démocratique fédérale (UDF). Ils dénoncent le diagnostic prénatal qui conduit à un avortement quasi systématique des fœtus imparfaits.

Les contre-manifestants répondaient à un appel de l’Alliance révolutionnaire. Selon cette dernière, la marche est «une attaque contre les acquis de la condition féminine», comme indiqué sur son site internet.

Personne n’a été blessé, a précisé la police zurichoise. Aucune interpellation n’a eu lieu ni aucun dommage n’a été signalé à Zurich. Par contre, le bureau des organisateurs à Winterthur, situé dans les locaux de l’Association «L’avenir de la Suisse», a été victime d’un acte de vandalisme. Sur les murs, on y a tagué le slogan suivant: «Pas d’avenir pour les opposants à l’avortement». (apic/kipa/ats/ggc)