Quartier copte du Caire, en Egypte (@ flickr/davidgermain/CC BY-NC-ND 2.0)
International

Le parlement égyptien prolonge l'état d'urgence d'une période de trois mois

Le parlement égyptien a décidé le le 4 juillet 2017 de prolonger de trois mois l’état d’urgence en vigueur dans le pays depuis les attentats d’avril 2017.

La mesure fait suite aux deux attentats qui avaient ciblé des coptes venus célébrer les Rameaux dans deux églises différentes au nord de la capitale égyptienne.

Décrétée d’abord par le président de la République, puis approuvée par le conseil des ministres, la décision de cette première prolongation de 3 autres mois a été acceptée, le 4 juillet 2017, par plus des deux tiers des membres du parlement égyptien. Dans son court commentaire, le président de l’Assemblée des députés, Ali Abdel-Aal, avait précisé que «le danger existe toujours».

Les crimes

Les attentats d’avril dernier, revendiqués par Daech, avaient fait plus de 45 morts et des dizaines de blessés. Le groupe Etat islamique (EI) avait en outre revendiqué le meurtre d’environ 100 coptes et de plusieurs officiers de police, au Caire, au Sinaï et dans plusieurs autres régions ces derniers mois.

Des crimes inexpliqués continuent à avoir lieu: le 5 juillet 2017, trois officiers de l’armée ont été tués dans un attentat dans la ville d’Ayat, à 40 km au sud du Caire. Un médecin copte de 55 ans avait été décapité dans sa clinique à Ménoufiya à 70 km au nord du Caire, le 2 juillet dernier. D’autre part, plusieurs cas d’enlèvement de mineures coptes sont investigués par la justice égyptienne et les associations de défense des droits de l’homme. Leurs familles accusent des fondamentalistes islamistes de les avoir kidnappés en vue de mariage forcé et de conversion. (cath.ch/ll/pp)

Quartier copte du Caire, en Egypte (@ flickr/davidgermain/CC BY-NC-ND 2.0)
5 juillet 2017 | 16:10
par Pierre Pistoletti
Temps de lecture : env. 1  min.
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