Pape François: Jésus nous demande de l'accueillir sur «la barque de nos vies»
Malgré notre insuffisance, le Seigneur nous demande de collaborer à sa mission, a déclaré le pape François lors de la prière de l’Angélus récitée depuis la fenêtre du Palais apostolique au Vatican le 10 février 2019.
«Jésus nous demande de l’accueillir sur la barque de nos vie», a expliqué le pontife, pour repartir avec Lui et fendre une mer nouvelle, pleine de surprises. «Son invitation à sortir en haute mer adressée à l’humanité de notre temps, pour être témoins de bonté et de miséricorde, donne un sens nouveau à notre existence, qui risque souvent de s’aplatir sur elle-même».
La pêche miraculeuse
Commentant l’Evangile de la pêche miraculeuse sur le lac de Galilée, le pape a souligné ici la réaction de Pierre. Le disciple répond d’abord à la demande du Seigneur par une objection: «Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre !» Cependant, inspiré par la présence de Jésus et illuminé par sa parole, il jette ses filets. Cette «réponse de foi» et d’obéissance doit être celle de tous, et concerne surtout «ceux qui ont des responsabilités dans l’Eglise», a souligné le pontife.
Ainsi le Christ agit avec chacun de nous. «Il nous demande de l’accueillir sur le bateau de notre vie», a affirmé l’évêque de Rome. Si nous pouvons rester surpris et hésitants face à son appel ou encore être «tentés de le refuser à cause de notre insuffisance», le Christ nous exhorte à nous mettre «généreusement à son service». Afin de faire «de grandes choses en nous». En répondant à son appel, il nous libère et nous ouvre un nouvel horizon: «collaborer à sa mission».
Un appel à lutter contre la traite humaine
A la fin de l’Angélus, deux jours après la journée mondiale contre la traite des personnes, le pape François a exhorté les gouvernements à combattre la traite humaine et à protéger les victimes. Il a également remercié l’ensemble des personnes impliquées dans ce combat. «Nous pouvons et devons tous collaborer en dénonçant les cas d’exploitation», a affirmé le pontife.
Le chef de l’Eglise a terminé la prière de l’Angélus par une prière à sainte Joséphine Bakhita, ancienne esclave soudanaise canonisée par Jean Paul II en l’an 2000 et fêtée le 8 février. Il a invoqué la sainte afin de «regarder la misère et les blessures de tant de frères et sœurs privés de leur dignité». (cath.ch/imedia/cg/be)