Pape François: le christianisme, une «histoire d’amour» entre Dieu et l’humanité
Le christianisme est une «histoire d’amour» entre Dieu et l’humanité, a déclaré le pape François dimanche 8 octobre 2017 lors de la traditionnelle prière de l’Angélus, Place Saint-Pierre.
Prononçant l’Angélus dominical depuis sa fenêtre du Palais apostolique au Vatican, le pontife a souligné dans son allocution que le christianisme «est avant tout une proposition d’amour» faite par Dieu.
Une foule nombreuse était rassemblée sur la place Saint-Pierre pour écouter le pape et prier avec lui. Au lendemain de la fête de Notre-Dame du Rosaire, les pèlerins ont attendu l’évêque de Rome en récitant la prière du chapelet, méditant les mystères glorieux.
Le christianisme pas d’abord une somme de normes morales
Le christianisme, a expliqué le pape, n’est «pas tant une somme de préceptes et de normes morales». C’est avant tout «une proposition d’amour» du Dieu qui a fait et continue à faire l’humanité. C’est ce que le christianisme a de nouveau et d’original, a affirmé François. L’alliance que Dieu établit avec l’humanité est ainsi «une histoire d’amour» à laquelle chacun est appelé à participer.
Malgré nos erreurs, notre péché et notre faiblesse, a insisté le pontife argentin, le Seigneur ne revient pas sur sa parole, ne s’arrête pas et surtout ne se venge pas. Il continue au contraire à nous proposer sa miséricorde. Et seules notre arrogance et notre présomption peuvent être des obstacles à la «volonté tenace et tendre de Dieu».
Après la prière mariale de l’Angélus, l’évêque de Rome a rappelé la béatification la veille à Milan du Père Arsène de Trigolo (1849-1909). Ce religieux italien, d’abord jésuite puis capucin, est le fondateur de l’institut des Sœurs de Marie Consolatrice. Cette congrégation est désormais présente en Italie, au Brésil et dans plusieurs pays africains.
Problème de son sur la place Saint-Pierre
Parmi les pèlerins présents, le pape a salué plus particulièrement les fidèles de France, d’Australie et de Slovaquie. Ainsi que les Polonais, qui célèbrent aujourd’hui la ›journée du pape’. Egalement mentionné par le pontife, un groupe de pèlerins italiens venant du sanctuaire dédié à la Vierge de Fatima à Città della Pieve, en Ombrie (Italie centrale). La bienheureuse Vierge Marie, leur-a-t-il lancé, «est notre refuge et notre espérance».
Ce groupe était accompagné du cardinal Gualtiero Basseti, archevêque de Pérouse et président de la Conférence des évêques italiens (CEI). Le début de cet Angélus a été marqué par un problème de son, la voix du pape n’étant pas diffusée sur la place Saint-Pierre. Amusé, le pape François a proposé sous les acclamations de la foule de reprendre le texte de son allocution depuis le début, y compris les salutations. (cath.ch/imedia/xln/be)