Le pape exhorte les chrétiens à être le «reflet de la Sainte Trinité»
Lors de sa catéchèse avant l’Angélus place Saint-Pierre à Rome, le 11 juin 2017, le pape François a médité sur le mystère de la Sainte Trinité, fête liturgique du jour. Le pontife a exhorté les chrétiens à refléter la communion divine, en usant pour cela du pardon de Dieu.
«Dieu est tout et seulement Amour, dans une relation (…) qui crée tout, rachète et sanctifie: le Père, le Fils et l’Esprit-Saint», a affirmé le pape pour expliquer le mystère de la Trinité divine. Avec toutes ses limites humaines, la communauté chrétienne peut cependant devenir un reflet de la communion au sein de la Sainte Trinité, a-t-il ajouté, de sa bonté et de sa beauté.
Besoin du pardon
Cela passe cependant nécessairement, a poursuivi le pontife, par l’expérience de la miséricorde de Dieu et de son pardon. Car Dieu, qui est vie et veut se communiquer à nous, s’offre pour «combler nos limites et nos fautes, pour pardonner nos erreurs, pour nous ramener sur le chemin de la justice et de la vérité».
La vie éternelle est ainsi, pour le pape, «l’amour sans mesure et gratuit du Père que Jésus a offert sur la croix, donnant sa vie pour notre salut. Cet amour, par l’action de l’Esprit-Saint, irradie une lumière nouvelle sur la terre et éclaire les obscurités humaines.
Après l’Angélus, le pape a rappelé la béatification, le 10 juin en Italie, de Itala Mela (1904-1957), qui d’athée proclamée est devenue chrétienne. Engagée parmi les universitaires catholiques, elle a été oblate bénédictine et mystique, centrée sur le mystère de la Sainte Trinité.
Dans son homélie pour la messe de béatification, reprise par L’Osservatore Romano du 10-11 juin, le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation des causes des saints, a affirmé que l’Italie a besoin de la sainteté laïque dans tous les secteurs de la réalité: l’éducation, la famille, les communications sociales, l’économie, le sport, le monde du travail, la politique. (cath.ch/imedia/ap/bh)