«Paix et Création»: Pax Christi France emboîte le pas (160290)

Paris, 16février(APIC) La section française du mouvement Pax Christi

tiendra ses journées nationales les 17 et 18 mars prochains, sur le thème

«Paix et Création». Au cours de ces journées, une table ronde réunira des

spécialistes de l’environnement, des juristes, des théologiens qui débattront de la «sauvegarde de la Création».

Né en France au lendemain de la seconde guerre mondiale de la volonté

de catholiques français et allemands de travailler à la réconciliation des

deux pays, le mouvement Pax Christi, qui compte aujourd’hui en France quelque 3’000 membres, a été reconnu comme mouvement d’Eglise en 1952, prenant

du même coup une dimension internationale. Vingt sections nationales existent actuellement à travers le monde, chacune travaillant en lien avec les

autres, tout en jouissant d’une large autonomie.

Pour la section française, les journées nationales de mars poursuivent

un double but. Il s’agit, tout d’abord, précise le Père René Coste, délégué

général ecclésiastique de la section française, «d’ancrer l’action du mouvement dans la dynamique du Rassemblement européene de Bâle, en mai 1989».

Il ne peut y avoir, poursuit-il, «de paix ni de justive sans une bonne gérance de la Création». Ainsi, faisant sien le thème de la rencontre de Bâle, qui sera aussi celui du Rassemblement mondial de Séoul, le mois prochain, Pax Christi se veut «le fer de lance du dynamisme oecuménique au

sein de l’Eglise catholique».

Le second but de ces journées de mars est, selon le mot du délégué général laïc Antoine Tran van Toan de «mettre en mouvement le mouvement.

L’histoire du monde a changé: le mouvement aussi doit changer, s’adapter,

se renouveler». Cet «aggiornamento» se traduira par un certain nombre de

propositions, et notamment celles «d’un diaconat permanent de la paix; de

la création d’une diaconie de la paix, officiellement reconnue par l’Eglise

et rassemblant des laîcs; et de la fondation de «Fraternités Pax Christi»,

sur le modèle des fraternités franciscaines, qui fonctionneront sur la base

d’activités de paix».

Toutes ces propositions sont également prises en compte par la branche

«jeune» du mouvement, dont l’aumônier, le Père Philippe Charpentier de Beauvillé, précise qu’elle veut être «un moyen pour l’Eglise de toucher les

jeunes qu’elle n’a pas l’occasion de rencontrer». (apic/mjh/pr)

16 février 1990 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 2  min.
Partagez!