Ouganda: 2'800 prêtres attendus à la messe du pape au sanctuaire des martyrs de Namugongo
Kampala, 12.10.2015 (cath.ch-apic) Quelque 2’800 prêtres sont attendus à la messe en plein air du pape François, le 28 novembre, au sanctuaire des martyrs de Namugongo, en Ouganda, a annoncé la Conférence épiscopale d’Ouganda (UEC).
Selon le quotidien local «The Monitor», le pape se rendra en Ouganda du 27 au 29 novembre prochain, à l’occasion de son premier voyage officiel en Afrique, depuis son accession au pontificat, le 13 mars 2013. Les organisateurs attendent deux millions de personnes à la messe du pape.
Les évêques ougandais prévoient, en outre, que 1’000 sièges réservés aux religieux seront occupés par d’autres personnalités. Ils prévoient aussi d’ouvrir l’accès au sanctuaire, un jour à l’avance, pour permettre aux invités de marque d’accéder facilement aux lieux.
Visite d’une église protestante
Les enfants seront placés devant, dans des positions privilégiées, pour attirer l’attention du pape François qui, comme lors de ses précédents déplacements, choisira des enfants au hasard, pour les embrasser et les bénir. En marge de la messe, le pape François visitera l’église protestante Nakiyanja, située à proximité du sanctuaire, et recevra en audience, sur place, des dirigeants anglicans.
Pour les évêques de l’Ouganda, le pape François sera comme un «bâtisseur de ponts» dans leur pays, du fait de la division entre acteurs politiques, et le manque de consensus sur les questions nationales.
«Fossé alarmant entre la foi que nous professons et la vie que nous menons»
Dans un appel aux chrétiens pour un renouveau spirituel à l’occasion de la visite du pape François, les évêques catholiques ougandais relèvent les nombreux défis auxquels il faut accorder une attention particulière, notamment «le fossé alarmant et les contradictions entre la foi que nous professons et la vie que nous menons». Et de mentionner par exemple la contradiction entre l’Evangile et certaines traditions africaines. Ils citent notamment la polygamie, la cohabitation avant le mariage, les mariages à l’essai, la sorcellerie, mais ajoutent aussi l’infidélité conjugale, la violence domestique et les abus commis contre les enfants.
Le pape François sera le troisième pape à visiter le pays, après Paul VI en 1969 et Jean Paul II en 1993. (apic/ibc/be)