Une image par écographie d'un foetus de 12 semaines (photo DR)
Vatican

Pape François: l'avortement est comparable au recours à un tueur à gages

La vie humaine est une œuvre de Dieu que les hommes ne peuvent mépriser, a déclaré le pape François lors de l’audience générale sur la place Saint-Pierre au Vatican le 10 octobre 2018. Le  pontife a poursuivi son cycle de catéchèses sur les Dix commandements. Il s’est penché  sur le 5e qui dit dans une formule «concise et catégorique» : «tu ne tueras point» (Ex 20, 13). Il a à ce titre sévèrement condamné l’avortement le comparant à un recours à un tueur à gages.

«Ne méprisez pas la vie», a lancé le successeur de Pierre. Car l’interdiction de tuer vaut pour toutes les vies, pour la vie des autres, ainsi que pour la sienne. Mépriser la vie revient à rejeter l’œuvre de Dieu. Or, pour le pape, on ne peut rejeter ce que Dieu a tant aimé.

L’avortement est comparable au recours à un «tueur à gages»

Le pape a en particulier vivement dénoncé l’avortement, un acte qui supprime une vie innocente, au nom de la sauvegarde d’autres droits. »Est-ce juste de supprimer une vie humaine pour résoudre un problème ?», a-t-il interpellé la foule. Pour lui, recourir à l’avortement est comparable «à payer un tueur à gages pour résoudre un problème».

Les parents confrontés à la prochaine naissance d’un enfant malade ont besoin de vraie solidarité pour surmonter les peurs compréhensibles. Mais bien souvent, a-t-il déploré, ils reçoivent à la place des conseils hâtifs d’avortement dit thérapeutique.

Dans chaque vie fragile et menacée, a enseigné le pontife, le Christ cherche le cœur des hommes pour leur révéler la joie de l’amour. Cela vaut la peine d’accepter chaque vie, selon lui, car «chaque homme vaut le sang du Christ lui-même». Pour l’évêque de Rome, c’est la peur qui conduit l’homme à rejeter la vie. Mais aussi les idoles de ce monde, tels que l’argent, le pouvoir ou le succès.

Le «grand pape» Jean Paul II, un guide pour les fidèles

A l’approche du 40e anniversaire de l’élection du pape Jean Paul II sur la chaire de saint Pierre le 16 octobre 1978, des fidèles de l’archidiocèse de Cracovie sont en pèlerinage à Rome. Pour l’actuel pontife, le «grand pape» polonais a introduit l’Eglise dans le nouveau millénaire. Selon lui, son enseignement, son exemple de sainteté et son intercession guident et protègent les fidèles.

Fin septembre, le pape François avait demandé aux catholiques de réciter le chapelet tous les jours pendant le mois d’octobre afin de «protéger l’Eglise du diable». Au tiers du mois, le pontife a encouragé les pèlerins lusophones à persévérer et à le prier en famille «afin que se reflète aussi dans l’Eglise domestique le modèle de Marie». Pour lui, «le secret de [la] sérénité» de la mère du Christ se trouve dans la certitude que «rien n’est impossible à Dieu». «Priez le Rosaire, invoquez l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie pour tous vos besoins et pour l’Eglise», a insisté le pontife face aux Italiens, afin que l’Eglise soit toujours plus «sainte et missionnaire». (cath.ch/imedia/pad/mp)

Une image par écographie d'un foetus de 12 semaines (photo DR)
10 octobre 2018 | 10:45
par Maurice Page
Temps de lecture : env. 2  min.
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