Pour le nouveau Général des jésuites, la mission reste la foi et la formation

La mission des jésuites reste le service de la foi et la formation intellectuelle, en tenant compte de la diversité culturelle, a lancé le nouveau Supérieur général de la Compagnie de Jésus, le Père Arturo Sosa Abascal, aux journalistes présents le 18 octobre 2016 à la maison générale de la Compagnie à Rome.

Lors de sa première conférence de presse, quatre jours après son élection, le Père Sosa Abascal a expliqué aux journalistes que les deux principales priorités de la Compagnie de Jésus restaient le service de la foi et la formation intellectuelle. Il a également insisté sur la vocation missionnaire des jésuites, celle d’aller vers ceux qui souffrent dans un monde qui a besoin de réconciliation.

Le Supérieur général a par ailleurs affirmé que certaines priorités fixées par l’assemblée générale précédente, en 2008, à savoir le dialogue interreligieux, la question des réfugiés, la migration, les situations de crise étaient toujours d’actualité. Au lendemain de son élection, le Père Sosa Abascal avait présidé le 15 octobre une messe d’action de grâce en l’église romaine du Gesù, où il avait en outre appelé au dialogue dans et en-dehors de l’Église.

Le Vénézuélien a également tenu à remercier son prédécesseur, le Père Adolfo Nicolás, soulignant la grande amitié entre eux. Agé de 67 ans, Arturo Sosa Abascal était depuis 2014 conseiller de l’ancien Supérieur.

Premier latino-américain à la tête de son Ordre, le jésuite vénézuélien Arturo Sosa Abascal a été élu 31e Supérieur général de la Compagnie de Jésus, le 14 octobre. Multilingue, docteur en sciences politiques, il est l’auteur d’une dizaine de livres sur la démocratie et la dictature au Vénézuela au XXe siècle, sur le colonialisme et l’émancipation dans ce pays. La Compagnie de Jésus comprend plus de 17.000 religieux (chiffres de 2013). (cath.ch-apic/imedia/mp)

Le Père Arturo Sosa, nouveau supérieur général de la Compagnie de Jésus, 'un homme qui sait écouter'
19 octobre 2016 | 08:31
par Maurice Page
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