Le trafic d'organes viole la dignité de la personne humaine, a estimé Mgr Vincenzo Paglia | © Presidencia Salvador
Vatican

Mgr Paglia: «Le trafic d’organe est moralement inacceptable»

Commercialiser les organes humains porte atteinte à la dignité humaine et demeure «moralement inacceptable», a considéré Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie, le 21 novembre 2019. Le prélat s’est exprimé à l’occasion de l’ouverture d’un congrès dédié à ce sujet et se tenant à Rome. 

Il existe plusieurs types de dons d’organes, a expliqué Mgr Paglia. Certaines personnes effectuent une donation en raison d’un lien de sang, ou encore «émotionnel», avec le receveur. D’autres dons sont réalisés suite à une mort cérébrale. Enfin, certaines personnes effectuent de leur vivant une donation sans savoir qui sera le receveur, tels des «bons samaritains». 

Dans chacune de ses expressions, le don d’organe réalise l’une des dimensions centrale de la vie humaine: celle de la gratuité, a estimé le prélat. A l’inverse, commercialiser les organes ou les considérer comme des unités d’échange reste «moralement inacceptable». De telles pratiques violent la dignité de la personne humaine, a-t-il dénoncé.


Le don comporte en réalité une dimension ordinaire, a poursuivi le prélat, car il «révèle la profonde vérité de l’être humain». En ce sens, le fait de donner ne doit pas être perçu comme un acte héroïque ou encore une forme d’altruisme exacerbé comme le laisse penser un certain type de journalisme sensationnaliste. Cette relation de dépendance entre les hommes, constitutive de la nature humaine, doit plutôt les conduire à toujours rester ouverts au don. (cath.ch/imedia/cg/bh)

Le trafic d'organes viole la dignité de la personne humaine, a estimé Mgr Vincenzo Paglia | © Presidencia Salvador
22 novembre 2019 | 07:46
par I.MEDIA
Temps de lecture : env. 1  min.
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