Mgr Gänswein écarte les accusations de populisme contre le pape François
Rome, 30 mars 2015 (Apic) Pour le préfet de la Maison pontificale, Mgr Georg Gänswein, il est «ridicule» de penser et de dire que le pape François se rend «aux périphéries» afin de «recevoir des applaudissements». Dans une interview accordée au quotidien argentin La Nacion, publiée le 29 mars 2015, il écarte les critiques sur le ‘populisme’ du pontife.
«Le pape François ne va pas aux périphéries pour recevoir des applaudissements et ne rencontre pas les gens en prison pour augmenter sa cote de popularité, c’est ridicule de penser cela», affirme notamment Mgr Gänswein. L’ancien secrétaire de Benoît XVI juge «sans fondement» les critiques de populisme à l’égard du pontife argentin. Il soutient aussi que ceux qui parlent actuellement de «désacralisation de l’image du pape» – à la suite du choix du pontife de ne pas vivre dans les appartements pontificaux -, ont une image «irréelle» du pape François.
Au cours de l’interview, le prélat allemand revient notamment sur la réforme de la curie. Il indique que s’il ne voit pas de «résistances» à cette réforme, il est possible de percevoir un certain «malaise» sur certains aspects du travail en cours. Il souligne que la seule nouveauté, jusqu’à maintenant, est la création du Secrétariat pour l’économie et du Conseil pour l’économie.
L’imprévisibilité du pape François
«Les surprises de dernière minute ne manquent jamais» avec le pape François, indique encore Mgr Gänswein, en précisant que ce qu’il trouve le «plus difficile» dans son travail avec lui est une «certaine imprévisibilité dans ses actions, dans les changements». «Il a 78 ans et il travaille comme deux», souligne aussi le prélat, faisant l’éloge de la capacité de travail du pontife argentin tout en relevant son habileté dans sa relation aux personnes.(apic/imedia/lf/mp)