Lytta Basset. (Photo: Bernard Litzler)
Suisse

Lytta Basset dans «Faut pas croire»

La théologienne Lytta Basset sera l’invitée de l’émission Faut pas croire, dimanche 20 décembre à 12h05 sur RTS un. Elle y évoquera son dernier livre Oser la bienveillance.

L’émission télévisée de RTSreligion Faut pas croire invite, ce dimanche 20 décembre, la théologienne Lytta Basset. Interviewée à ce propos par l’hebdomadaire Télétop Matin, l’auteure développe le concept de bienveillance dont elle parle dans son dernier livre Oser la bienveillance (Albin Michel): «On prend un risque en se montrant bienveillant, confie-t-elle. Prendre le risque d’accueillir la personne dans son être profond. Si on a affaire à quelqu’un de tordu – il y en a tout de même quelques-uns – il ne faut pas que la bienveillance devienne synonyme de naïveté. Ce comportement doit être lié à la lucidité, à la vigilance».

Plus loin, elle plaide pour ces actes bienveillants qui «parlent pour eux-mêmes. Le petit mot, le petit geste reste toujours à notre portée». Sur le plan théologique, Lytta Basset considère comme néfaste l’influence du péché originel sur la bienveillance. Remontant à saint Augustin, la théologienne estime que dans sa recherche sur l’origine du mal, «il a trouvé comme seule réponse le péché originel».


Encadré

Une femme engagée

Lytta Basset est une philosophe et théologienne protestante. Née en Polynésie en 1950, elle a occupé diverses fonctions, notamment dans le domaine de l’accompagnement spirituel, de la relation d’aide et de l’articulation entre spiritualité et sciences humaines. Epouse du pasteur genevois Jean-Claude Basset, elle a été pasteur de l’Eglise réformée de Genève avant d’occuper un poste de professeur de la Faculté de théologie de Neuchâtel.

Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages spirituels à succès (Sainte colère, 2002, La joie imprenable, 2004, Ce lien qui ne meurt jamais, 2007). En outre, elle dirige la revue de théologie de l’Uni de Neuchâtel La chair et le souffle. (cath.ch-apic/bl)

Lytta Basset.
18 décembre 2015 | 18:01
par Bernard Litzler
Temps de lecture : env. 1  min.
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