L'Ordre du Saint Sépulcre de Jérusalem tient son assemblée quinquennale

L’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem permet de maintenir «vive» la présence de la foi chrétienne en Terre Sainte, a affirmé Leonardo Visconti di Modrone, gouverneur de l’Ordre, le 7 novembre 2018 au cours d»«²une conférence de presse au Vatican.

A la veille de sa consulta tenue tous les cinq ans, l’Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem a tenu a rappeler le but et le sens de son engagement en Terre Sainte. 64 lieutenants locaux, responsables de la coordination des activités des 30’000 membres actifs (17’000 chevaliers, 9’000 dames et 4’000 ecclésiastiques) participeront à l’assemblée organisé du 13 au 16 novembre, à Rome.  L’Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem est la seule institution équestre laïque directement placée sous la protection du Saint-Siège.

La générosité des membres de l»«²Ordre de Saint-Sépulcre soutient la plupart des programmes pastoraux, éducatifs et humanitaires du Patriarcat latin – Israël, Palestine, Jordanie et Chypre – a expliqué le cardinal Edwin O’Brien, grand maître de l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem depuis 2011. De plus, il y a un lien spirituel: tous les membres s»«²engagent à prier pour l’Eglise en Terre Sainte.

Grâce à eux, a expliqué Leonardo Visconti di Modrone, le Saint-Sépulcre est le «»³bras opérationnel»«³ de l»«²Eglise catholique en Terre Sainte. Leur engagement permet de maintenir «»³vive la présence de notre foi»«³ dans cette région et de soutenir les Å“uvres du Patriarcat latin de Jérusalem. En soutenant les hôpitaux, les écoles, les universités et en propageant les valeurs de dialogue, de tolérance et de respect mutuel, cette institution contribue également à la pacification de la région.

Une «croisade» de la charité

Les tristes événements de ces dernières années ont fait prendre conscience que ces terres sont encore habitées par des personnes «»³appartenant au Christ»«³, a déclaré de son côté le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales. Les chrétiens en minorité y sont persécutés ou discriminés, a-t-il expliqué, en particulier, en Syrie, en Irak mais aussi en Israël, en Palestine et encore en Egypte. Dans ces territoires de conflits et de martyres, a souligné le prélat, les chrétiens veulent continuer à vivre en paix avec la pleine citoyenneté et ne plus être considérés comme des «dhimmis».

Lors de son pèlerinage en Terre Sainte en 1964, le pape Paul VI avait tenu à remercié personnellement les membres de l’Ordre pour leur présence et leurs actions. Il les avait alors exhortés à accomplir une «»³croisade de la charité, de l’harmonie et de la paix»«³. «»³Continuez à aimer ces lieux saints»«³, avait-il alors lancé, en y promouvant les Å“uvres de religion qui «attestent de la présence tenace et aimante de l’Eglise catholique»«³. (cath.ch/imedia/pad/mp)