LGF à la recherche de «paroisses Laudato si'»
En prenant part au projet «EcoEglise», le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF) s’engage plus concrètement dans la mise en action de Laudato si’. L’évêché lance un appel, le 1er octobre 2020, aux paroisses qui voudraient devenir des «communautés pilotes» d’actions concrètes en faveur de l’écologie intégrale.
Le projet «EcoEglise» aide toute paroisse ou association à se mettre en route en proposant des actions concrètes dans différents domaines de la vie d’Eglise (célébrations et enseignements, bâtiment, terrain, engagement, mode de vie), explique le diocèse de LGF dans sa feuille d’information mensuelle. «Vous aimeriez que votre communauté agisse pour prendre soin de la création? Inscrivez-vous comme communauté pilote sur l’année 2020-2021», propose le diocèse. Un document en lien indique la marche à suivre, qui consiste notamment à constituer un groupe d’au moins trois personnes au sein de la communauté, d’enregistrer la communauté sur la plateforme ecoeglise.ch, ou encore de remplir annuellement un «éco-diagnostic» pour avancer vers une certification du label «Coq Vert».
Une espérance qui doit venir de l’intérieur
Dans la feuille d’information du mois d’octobre, Mgr Charles Morerod, évêque de LGF, exhorte les fidèles à «montrer que la Bonne Nouvelle illumine tous les champs de la vie!» Il rappelle que la contribution des chrétiens au souci écologique est l’une des belles choses à relever dans la vie de l’Eglise, face à ceux qui «se plaisent à relever dans la vie de l’Église seulement ce qui va mal».
«L’écho de cette encyclique [Laudato si’] est aussi considérable hors de nos cercles habituels, et j’en ai vu de très nombreux exemples, y compris récemment, assure l’évêque. Des personnes qui n’ont jamais rien attendu de l’Église ont été heureusement surprises.»
Mgr Morerod remarque que notre temps s’essouffle en manque d’espérance. «On entend largement ces questions: quel avenir a notre planète, est-ce que nous avons encore le droit de faire des enfants …? Or nous avons une espérance: ce n’est pas la même chose de voir le monde avec ou sans Dieu. Le plus grand ennemi de notre avenir, c’est un égoïsme visant à court terme un profit personnel plus grand, alors que dans nos pays on doit plutôt viser le contraire. Pour entamer un virage nécessaire, il faut que la décision vienne de l’intérieur de nous, de ce lieu de toute décision qui est aussi un lieu de rencontre avec Dieu». (cath.ch/com/rz)