L'évêque luthérien de Terre Sainte, Mgr Munib Younan reçoit le prix Niwano pour la paix
L’évêque luthérien de Terre Sainte, Mgr Munib Younan, est le lauréat du 34ème Prix de la paix de Niwano. Le prix de la fondation japonaise, doté de 20 millions de yens (177’000 CHF), récompense ses efforts pour le dialogue des religions en Terre sainte.
Né en 1950 à Jérusalem, Mgr Younan est également président de la Fédération luthérienne mondiale depuis 2010. Au cours de sa longue carrière, il a occupé de nombreuses fonctions dans des organisations luthériennes et interreligieuses.
En 2002, Mgr Younan a été l’un des 14 chefs religieux signataires de la Déclaration d’Alexandrie, un document dans lequel les rabbins, les cheikhs et les évêques ont assuré leur engagement à établir la paix en Terre Sainte, sacrée pour les trois religions monothéistes.
La fédération luthérienne mondiale est également très engagée dans le dialogue avec l’Eglise catholique. C’est ainsi que Mgr Younan a reçu le pape François le 31 octobre dernier à la cathédrale de Lund en Suède.
Remise du prix à Tokyo
La cérémonie de remise des prix aura lieu à Tokyo le 27 juillet. Le processus de sélection du lauréat est examiné par quelque 600 personnes et organisations représentant 125 pays et religions. Les nominations sont évaluées par un comité international formé de dix chefs religieux impliqués dans les mouvements pour la paix et la coopération interreligieuse dans diverses parties du monde.
Le prix Niwano de la paix est ainsi nommé d’après le premier président de l’organisation bouddhiste laïque Rissho Kosei-kai, Nikkyo Niwano. Au nombre des anciens lauréats se trouvent le pasteur Philip Potter, ancien secrétaire général du Conseil oecuménique des Eglises (1986), le Congrès islamique mondial (1987), la Communauté de Corrymeela, en Irlande (1997), la Communauté Sant’Egidio, l’Initiative de paix des leaders religieux de la région Acholi, en Ouganda (2004), le théologien suisse Hans Küng (2005), l’association Rabbins pour les droits de l’homme (2006) et l’enseignante de bouddhisme Cheng Yen (2007) et la pasteure nigérienne Esther Ibanga (2015). (cath.ch/mp)