Les religieuses participant au synode saluent «l'ouverture» des Pères synodaux
Le Synode des évêques sur «»²les jeunes, la foi et le discernement vocationnel»«² a été marqué par la capacité d»«²Ã©coute des Pères synodaux et leur «ouverture», ont expliqué les religieuses qui ont participé à cet événement. Elles l’ont souligné au cours d»«²une conférence à l»«²Union internationale des supérieures générales (UISG) à Rome le 29 octobre 2018.
Grâce à la «persévérance» de certaines religieuses, le synode des évêques d»«²octobre 2018 a accueilli davantage des femmes, a affirmé SÅ“ur Sally Marie Hodgon, vice-présidente de l»«²UISG. Cependant, au regard du nombre d»«²hommes présents dans cette assemblée synodale, la place des femmes représentait un défi, bien que le sujet portait en réalité sur les jeunes. Les choses ont progressé et «nous continuerons à le faire», a assuré la religieuse américaine.
Pour elle, ce synode a en outre révélé une grande capacité d»«²Ã©coute de la part de l»«²Eglise. Il y a eu une «grande conversion» à cet égard, et les Pères synodaux ont fait preuve d»«²ouverture. Une écoute qui ne se fait pas uniquement avec les oreilles, a renchéri la SÅ“ur Alessandra Smerilli, mais également avec le cÅ“ur afin de mieux entendre les «profondes douleurs» et les «blessures» que portent les jeunes.
«Un très grand pas pour les femmes»
Grâce notamment à l»«²apport des jeunes, le grand fruit de cette 15e édition de l’assemblée du Synodes des évêques est le thème de la synodalité, a encore affirmé SÅ“ur Alessandra Smerilli. C»«²est-à -dire la prise de conscience qu»«²on ne peut prendre de décisions que tous ensemble. La contribution des jeunes a, selon elle, «réveillé la synodalité de l»«²Eglise».
«Ce synode est un très grand pas pour les femmes», a expliqué SÅ“ur Nathalie Becquart, prenant pour exemple le paragraphe 13 du document final sur «l»«²alliance». Mais les religieuses doivent maintenant davantage s»«²investir dans les prises de décisions. Une question, a-t-elle souligné, qui n»«²Ã©tait pas forcément posée par les femmes elles-mêmes mais également par les évêques. Pour SÅ“ur Alessandra Smerilli, les religieuses doivent notamment s»«²investir dans la formation et l’accompagnement. Mais pour ce faire, il reste encore à se préparer, notamment à aborder les sujets des abus ou encore la question de la sexualité. (cath.ch/imedia/pad/be)