Les Passionnistes doivent intervenir là où règne «l'absence de Dieu»
Le pape François a exhorté les Passionnistes à se rendre auprès de ceux qui souffrent de «l’absence de Dieu», lors d’une audience au Palais apostolique le 22 octobre 2018.
Le «changement d’époque» dans lequel les Passionnistes sont appelés à vivre leur vocation religieuse requiert de déceler les «signes des temps», a déclaré le pontife. Car les situations nouvelles demandent de nouvelles réponses, a-t-il expliqué.
Le successeur de Pierre a encouragé les religieux à être des «ministres de guérison spirituelle et de réconciliation» dont a besoin le monde, marqué de «plaies» anciennes et nouvelles. Il les a appelés à se rendre en particulier auprès de ceux qui ressentent «l’absence de Dieu» et qui en souffrent «de quelque manière que ce soit».
Aller vers les périphéries
«Migrations», «sécularisation» ou encore «monde numérique» : voici autant de «nouveaux défis de notre temps» que les Passionnistes doivent affronter, a encore indiqué le pontife. Bien plus, ils sont invités à aller vers les nouvelles terres d’évangélisation et périphériques «géographiques ou existentielles».
Saint Paul de la Croix (1694-1775), le fondateur de la congrégation, voulait mettre au cœur de la mission de ces religieux la Passion du Christ, «la plus grande et la plus belle œuvre de l’amour de Dieu», a rappelé l’évêque de Rome. Selon lui, l’Eglise a besoin de ministres qui parlent «avec tendresse», en «écoutant sans condamner» et qui accueillent «avec miséricorde».
La congrégation de la Passion de Jésus-Christ, de droit pontifical, a été approuvée par le Saint-Siège en 1741. Son objectif est de répandre la dévotion à la Passion de Jésus-Christ et au scapulaire noir de la Passion. Les religieux agissent en paroisse et organisent notamment des retraites spirituelles. Quelque 2’000 membres sont présents dans 53 pays sur tous les continents, plus particulièrement en Europe. (cath.ch/imedia/pad/rz)