Les franciscains quêtent pour un navire-hôpital en Amazonie
Un troisième navire-hôpital sur l’Amazone doit aider les malades isolés. En Suisse, le frère franciscain Mathias Müller collecte des dons pour le navire baptisé «Pape Jean XXIII».
«Nous collectons des fonds pour nos confrères du Brésil qui, avec leur navire-hôpital, permettent aux habitants de la région amazonienne de bénéficier de soins médicaux de base», explique le frère franciscain Mathias Müller, gardien de la communauté franciscaine de Zurich et responsable de l’association missionnaire des franciscains suisses.
L’association missionnaire des franciscains suisses soutient des projets d’aide de communautés franciscaines dans différents pays du monde.
Deux bateaux-hôpitaux franciscains naviguent déjà sur le fleuve Amazone. Outre les frères franciscains, des médecins et du personnel soignant – dont des professionnels de la santé bénévoles d’autres pays – travaillent à bord de ces bateaux.
Le premier navire, baptisé «Barco Hospital Papa Francisco», mesure 32 mètres de long et dispose de salles de traitement et d’examen pour différentes spécialités. Il y a également une petite salle d’opération, un laboratoire et une petite pharmacie. Le deuxième bateau mis en service, s’appelle «Jean Paul II».
700’000 personnes malades atteintes
«Grâce aux navires-hôpitaux, 700’000 personnes bénéficient d’une assistance médicale dans cette région très étendue et mal desservie», explique Mathias Müller. Pendant la pandémie, les bateaux ont en outre joué un rôle important dans l’approvisionnement en denrées alimentaires. Sans les bateaux, les personnes vivant dans des régions isolées n’auraient souvent accès qu’aux soins médicaux que par avion. Mais pour beaucoup, ce voyage est hors de prix.
La communauté franciscaine est en train d’équiper un troisième bateau. Le nouveau navire portera à nouveau un nom de pape «Jean XXIII».
Amarrage à Obidos
Les navires-hôpitaux ont leur point d’amarrage dans la ville brésilienne d’Obidos. Dans cette ville au bord de l’Amazone, les franciscains gèrent également un hôpital à partir duquel les bateaux sont approvisionnés toutes les deux semaines environ.
Pour le franciscain zurichois estime que le projet de navire-hôpital peut être considéré comme un premier pas vers l’évangélisation. Celui qui s’occupe de la maladie et de la mort est rapidement confronté à des questions fondamentales de l’être humain. (cath.ch/kath.ch/rp/mp)