Les évêques latino américains défendent les peuples d'Amazonie

Bogota, 20 mars 2015 (Apic) Une délégation des évêques latino-américains a défendu la cause des peuples d’Amazonie et d’Amérique Centrale, le 19 mars à Bogota, en Colombie, devant l’Organisation des États Américains (OEA).

La délégation était formée de trois évêques latino américains (Brésil, Pérou et Guatemala), représentant les 22 Conférences épiscopales de la région, et coordonnées par le Conseil Épiscopal Latino Américain (CELAM). Ils se sont exprimés devant la Commission Interaméricaine des Droits Humains de l’OEA.

L’objectif de cette rencontre était de «défendre la cause des peuples d’Amazonie et d’Amérique Centrale, confrontés à un même grave défi: la présence incontrôlée d’industries nationales et multinationales qui exploitent les ressources naturelles, entraînant des conséquences graves et parfois irréversibles sur l’habitat, l’environnement et sur les populations elles-mêmes.»

Mgr Pedro Barreto, archevêque de Huancayo (Pérou) et président du Département de Justice et Solidarité du CELAM, Mgr Roque Paloschi, évêque de Roraima, en Amazonie brésilienne, et Mgr Alvarro Ramazzini, évêque de Huehuetenango, au Guatemala, ont notamment présenté à l’Entité interaméricaine les objectifs du Réseau Pan-Amazonien, officiellement lancé début mars au Vatican.

Des activités légales et illégales se sont développées

Lors de l’audition, Mgr Barreto a rappelé que «l’espace Amazonien dont il est question représente un territoire de plus de six millions de km2, dans lequel vivent au moins 35 millions de Latino-américains. Ce sont justement dans ces territoires que, depuis de nombreuses années, des activités légales et illégales se sont développées, comme celles des orpailleurs, qui ont exercé toutes formes de violences.»

Mgr Barreto a également rappelé qu’à de nombreuses reprises, «des agents pastoraux, des prêtres et des religieuses, comme Soeur Dorothy Stang en 2005, ont payé de leur vie leur lutte pour défendre l’environnement et les populations. Sans compter les nombreux militants pour la défense de Sans compter les nombreux militants pour la défense de l’environnement. (apic/jcg/bb)

 

Mine d'or clandestine à la frontière entre le Pérou et le Brésil, en Amazonie | © JC Gerez
20 mars 2015 | 14:32
par Bernard Bovigny
Temps de lecture : env. 1  min.
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