Les dominicaines d'Estavayer se lancent dans les cosmétiques

Les dominicaines d’Estavayer-le-Lac (FR) se sont lancées dans la fabrication de savons et de cosmétiques. La nouvelle activité est une source de gains bienvenue, alors que la pandémie a réduit les revenus provenant de leur offre d’hébergement.

Les religieuses du bord du lac ont commencé début 2020 la fabrication de savons et cosmétiques, rapporte le quotidien La Liberté du 21 juillet. Les produits sont disponibles depuis quelques semaines. Les matières utilisées sont naturelles, biologiques pour la plupart, et provenant du commerce équitable, ainsi que d’une agriculture écoresponsable. Deux des onze sœurs que compte le couvent sont chargées de la fabrication. Sœur Marie-Jean avait au préalable une certaine expérience, après avoir fabriqué des savons avec sa maman dans sa jeunesse.

Revenus bienvenus

Les articles, vendus dans la boutique du monastère, sur des marchés ou sur le site internet de l’institution, vont des savons à l’huile de soin et au baume pour les lèvres en passant par le parfum solide. Des produits pour l’instant «plutôt simples», souligne Sœur Isabelle, l’autre religieuse chargée de la confection. Elle assure vouloir à terme fabriquer du dentifrice, réaliser des produits zéro déchets ou sans allergènes.

La production artisanale et de petite quantité fournit toutefois des revenus qui «tombent bien», selon Sœur Isabelle. Les annulations de nuitées dans la maison d’accueil des religieuses «La Source», qui constitue leur principal gagne-pain, a en effet grevé les finances du monastère. (cath.ch/lib/rz)