L’Eglise reconnait 21 nouveaux martyrs de la guerre civile espagnole
Recevant le préfet de la Congrégation des causes des saints Mgr Angelo Amato, le pape François a autorisé le 1er décembre 2016 la promulgation de décrets créant 34 nouveaux bienheureux et vénérables, a indiqué le Saint-Siège le 2 décembre. Parmi les bienheureux figurent notamment 21 martyrs de la guerre civile espagnole.
Le Père Vincenzo Queralt Lloret, prêtre de la Congrégation de la mission et 20 autres de ses membres ont été tués entre 1936 et 1937 pendant la guerre civile espagnole. Surpris en train d’évangéliser dans la région de Barcelone, ils ont tous été assassinés par les milices républicaines. L’Eglise a reconnu qu’ils avaient été tués en haine de la foi, reconnaissant de facto qu’ils étaient martyrs et donc bienheureux.
Deux autres martyrs ont été reconnus. Celui de l’archevêque de Kaisiadorys (Lituanie), Mgr Tofilo Matulionis (1873-1962), assassiné par le régime communiste soviétique, pour avoir tenté d’enseigner la religion catholique dans les écoles. Le Père Stanley Francesco Rother (1935-1981), ordonné à Oklahoma City (Etats-Unis) a quant à lui été tué par les escadrons de la mort au service des dictatures en Amérique du Sud, alors qu’il évangélisait les Indiens descendants des Mayas. Il est le premier martyr catholique né aux Etats-Unis.
Le vénérable Père Giovanni Schiavo (1903-1967) fait également partie des futurs bienheureux après qu’un miracle par son intercession a été reconnu. En effet en 1967, un Brésilien sur le point de mourir d’une péritonite a été complètement guéri en une semaine grâce à la prière de sa femme.
Dix Vénérables
D’autre part, les vertus héroïques de 10 personnes ont été reconnue, faisant d’eux des vénérables. Parmi eux un cardinal, le capucin Guglielmo Massaja (1809-1889). Missionnaire en Ethiopie, il a parcouru le pays à pieds pour annoncer l’Evangile. Il a lutté contre l’esclavage, contribué à diffuser l’enseignement scolaire et créé de nombreux centres de soins.
Une religieuse française figure aussi parmi les nouveaux vénérables. Il s’agit de Mère Marie-Joseph Aubert (1835-1926), née dans la région lyonnaise. Inspirée par le curé d’Ars (1786-1859), elle décide devenir missionnaire contre l’avis de ses parents. Elle s’enfuit alors en Nouvelle-Zélande où elle évangélise les Maoris. (cath.ch/imedia/mfa/ap/pp)