Le substitut vénézuélien de la Secrétairerie d'Etat victime de calomnies
Dans un message sur Facebook le 23 août 2019 les évêque du Venezuela s’indignent des «affirmations calomnieuses»,visant le substitut de la Secrétairerie d’Etat, Mgr Edgar Peña Parra, d’origine vénézuélienne.
Le comité permanent de la Conférence des évêques du Venezuela (CEV) a pris la défense de son compatriote, à la tête de l’importante section pour les Affaires générales de la Secrétairerie d’Etat, position qui vaut à son titulaire le surnom de ›ministre de l’Intérieur’ du Vatican.
Peu après sa nomination par le pape François il y a un an, certains médias avaient relayé de graves reproches «de conduites immorales» à l’encontre du prélat. Ces accusations ont notamment été reprises par Mgr Carlo Maria Viganò, le désormais célèbre ancien nonce à Washington allant jusqu’à insinuer que Mgr Peña Parra serait lié à des meurtres. Ces échos ont causé «surprise et mal-être» au Venezuela, s’agace l’épiscopat vénézuélien.
Pour saper la crédibilité du pape François
Il s’agit «d’une série d’affirmations calomnieuses» faites à l’encontre d’une personne «largement connue et appréciée», affirment sans détour les évêques de son pays d’origine. Ceux-ci ressentent donc «l’obligation d’alerter» les catholiques et l’opinion publique et veulent ainsi donner leur «témoignage» et leur «caution» en faveur de Mgr Peña Parra. D’autant plus, dénoncent-ils, que certaines des accusations ne correspondent «ni en dates, ni en lieux».
Le communiqué se fait également dur contre les accusateurs de Mgr Peña Parra. »Sous l’apparence de la vérité, il cherchent d’autres objectifs», critiquent-ils. Ainsi, ils veulent «dénigrer l’institution et saper la crédibilité du pape François» dont le magistère serait – selon ces personnes – entaché par une incapacité à choisir correctement ses collaborateurs. Pour les prélats vénézuéliens, les accusateurs cherchent en réalité à maintenir des situations de «privilèges». (cath.ch/imedia/xln/mp)