Les deux calèches doivent se rejoindre à Pellevoisin (Indre) | © mdemarie.fr
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Le pèlerinage «M de Marie», pour confier la France à la Vierge

Un pèlerinage, en route depuis début juin 2020, va relier cinq lieux d’apparitions mariales de France, formant un grand «M». La démarche, réalisée avec deux calèches portant chacune une grande statue de la Vierge, qui doivent se rencontrer le 12 septembre 2020 à Pellevoisin (Indre), a pour but de confier le destin de la France à Marie.

Le 2 juin 2020, une calèche portant une grande statue de Notre-Dame de France est partie de Lourdes. Le même jour, un attelage similaire est parti de La Salette (Isère). Les deux calèches doivent se rejoindre le 12 septembre 2020, jour de la fête du Saint Nom de Marie, à Pellevoisin, au centre de la France, explique le site internet du pèlerinage intitulé «M de Marie». Les deux attelages parcourront plus de 2’000 km, en passant par cinq lieux d’apparitions mariales au 19e siècle, soit Lourdes (Hautes-Pyrénées), Pontmain (Mayenne), La Salette (Isère), Paris (à la Chapelle de la Médaille miraculeuse de la rue du Bac) et Pellevoisin (Indre).

Pour la fin de la pandémie

Les deux plus grandes villes de France, Paris et Lyon, auront été traversées au cours de l’itinéraire. Dans la capitale des Gaules, une grande montée avec la calèche à la basilique Notre-Dame de Fourvière a eu lieu mi-juin. Du 12 au 15 août, la calèche de «la route de l’est», partie de la Salette, traverse Paris, en passant par la rue du Bac, le parvis de Notre-Dame, la basilique Notre-Dame des Victoires, puis la basilique Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours. Le 15 août au soir, elle montera vers le Sacré-Cœur de Montmartre.

Les calèches parcourront quotidiennement de 10 à 15 km. Les habitants des zones traversées sont invités à participer à la procession. Des veillées de prière et un accueil festif sont organisés dans des sanctuaires, le soir à l’étape. Un pèlerinage aux objectifs multiples, explique le site. «En marchant avec Marie et en redécouvrant les messages qu’elle a adressés aux cinq extrémités du M, nous voulons la laisser toucher les cœurs de ceux que nous croiserons et nous voulons nous consacrer à elle».

Pour les initiateurs, il s’agit tout d’abord d’implorer la Vierge de délivrer le pays de la pandémie de coronavirus. «En allant aux périphéries, nous voulons être missionnaires, des ambassadeurs du Christ», expliquent encore les initiateurs de la démarche. Ils invitent également à prier sur le site Hozana.org.

L’âme de la France liée à Marie

Le projet est parti d’un groupe de laïcs appartenant aux associations «Notre-Dame de France» et «Marie de Nazareth», qui avaient participé à l’organisation des Vierges pèlerines dans les années 1990. Il s’agissait, avant l’an 2000, de réaliser des pèlerinages de statues et d’icônes de la Vierge en France et dans plus de 120 pays. La démarche est en outre soutenue par les médias France catholique, Radio Maria et Magnificat.

«M de Marie» reçoit également l’aide de nombreux bénévoles, dont des jeunes, et l’encouragement d’une trentaine d’évêques, dont Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France (CEF). Certains prélats ont prévu de marcher sur une portion de l’itinéraire. L’association «M de Marie» explique que l’incendie de Notre-Dame de Paris, le 15 avril 2019, a été un déclencheur du projet. Un événement qui a montré à quel point «l’âme de la France était liée à celle de Marie».

Au 13 août 2020, la calèche «de l’est» se trouve donc à Paris, celle «de l’ouest» à Pontmain, petit village de la Mayenne, où la Vierge est apparue à sept enfants en 1871. (cath.ch/com/cx/rz)

Les deux calèches doivent se rejoindre à Pellevoisin (Indre) | © mdemarie.fr
13 août 2020 | 15:51
par Raphaël Zbinden
Temps de lecture : env. 2  min.
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