Le parvis de Notre-Dame de Paris rouvert depuis la Pentecôte
La réouverture symbolique du parvis de Notre-Dame de Paris le dimanche de la Pentecôte, plus d’un an après l’incendie de la cathédrale, a été salué par le gouvernement français, le maire et le diocèse de Paris. Il avait été fermé en raison de la pollution au plomb.
Après un «avis favorable» de l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France vendredi 29 mai, le préfet de police de Paris a autorisé la réouverture du parvis de Notre-Dame de Paris. Pour marquer l’événement, Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, Mgr Patrick Chauvet, recteur de Notre-Dame de Paris, Anne Hidalgo, maire de Paris, et le général Jean-Louis Georgelin, se sont retrouvés sur le parvis.
Michel Aupetit, l’archevêque de Paris, a vu dans l’ouverture le jour de la Pentecôte «un signe extraordinaire», «comme une libération». «Notre-Dame, c’est l’âme de Paris. C’est presque une forme de renaissance aujourd’hui», a renchéri la maire de la capitale Anne Hidalgo devant la presse.
Pollution au plomb maîtrisée
En raison de l’incendie du 15 avril 2019, le parvis et la rue du Parvis «ont subi une pollution au plomb qui a entraîné une fermeture immédiate du site», ont rappelé dans un communiqué le diocèse, la Mairie de Paris et l’établissement chargé de la rénovation. «Les opérations de nettoyage (…) réalisées à plusieurs reprises ont permis de diminuer très fortement les concentrations au plomb », est-il précisé. Anne Hidalgo a ajouté dimanche que le sol du parvis avait été traité avec une «résine transparente» et brillante, et qu’un nettoyage serait assuré deux fois par semaine.
Réouverture prévue en 2024
Cette réouverture est une «première étape pour retrouver Notre-Dame», a souligné le ministre français de la Culture. Le chantier destiné à sécuriser l’édifice, suspendu à la mi-mars pour cause de Covid-19, reprend très progressivement, avec toujours pour objectif de redonner vie à la cathédrale d’ici 2024, conformément à l’objectif des cinq ans fixé par le président français Emmanuel Macron.
Les travaux de démontage de l’échafaudage, soit 10’000 tubes de métal tordus et soudés, entreront à partir du 8 juin dans la dernière phase, la plus spectaculaire. D’ici 2024, une représentation de la Vierge pourrait être installée sur le parvis, en attendant que le monument puisse rouvrir. (cath.ch/ag/cp)