Le pape rappelle que la situation reste grave en Syrie

La situation en Syrie «reste grave», a alerté le pape François après la prière de l’Angélus, le 1er juillet 2018.

Le pontife a montré sa préoccupation pour la situation en Syrie qui a connu de nouvelles actions militaires ces derniers jours, en particulier dans la région de Deera.

Dans cette zone du sud de la Syrie, proche de la frontière avec la Jordanie, des bombardements ont touché des écoles et des hôpitaux, a déploré le chef de l’Eglise catholique, provoquant «des milliers de nouveaux réfugiés». Depuis des années, a-t-il rappelé, la population a déjà été «durement mise à l’épreuve». Le pape a renouvelé sa prière afin que soient évitées d’autres souffrances.

«Beaucoup de nos frères et soeurs dans la foi continuent de souffrir» au Moyen-Orient, a regretté le successeur de Pierre. Cette situation dramatique sera au cœur de la journée de prière et de réflexion organisée à Bari (Italie) le 7 juillet prochain. Cet événement se veut un «pèlerinage de paix et d’unité».

Rapprochement  «historique» entre l’Ethiopie et l’Erythrée

Le pontife a également qualifié d’historique et de bonne nouvelle la rencontre entre les gouvernements d’Erythrée et d’Ethiopie. Après 20 ans, a-t-il relevé, ils ont renoué le dialogue afin de s’entendre sur la paix. Pour le pape argentin, il s’agit d’un espoir pour ces deux pays de la Corne de l’Afrique et pour l’ensemble du continent africain.

Renouvelant enfin sa prière pour le «bien-aimé peuple du Nicaragua», le successeur de Pierre a affirmé s’unir aux efforts des évêques du pays dans leur «rôle de médiation et de témoignage» pour le dialogue démocratique. (cath.ch/imedia/pad/rz)