Le pape François s’élève à nouveau contre l’euthanasie
«L’euthanasie et le suicide assisté sont un échec pour tous», a réaffirmé le pape François sur son compte Twitter le 5 juin 2019. Cette déclaration fait écho à une actualité venant des Pays-Bas.
Ces derniers jours, des médias – britanniques d’abord – ont rapporté que Noa, une jeune fille néerlandaise de 17 ans, avait été euthanasiée comme le permet la loi de son pays. En cause: son incapacité à se reconstruire psychologiquement après plusieurs viols. Si la jeune fille est décédée, le cas est toutefois plus complexe : Noa n’est pas morte d’une euthanasie mais de son refus de s’alimenter et de s’hydrater. Ces précisions sont venues après que son histoire avait déjà fait le tour du monde.
Un symptôme de la «culture de mort»
«L’euthanasie et le suicide assisté sont un échec pour tous, a donc écrit le pape sur le réseau social. Nous sommes appelés à ne jamais abandonner ceux qui souffrent, il ne faut pas abandonner, mais prendre soin et aimer pour redonner l’espérance.»
L’Eglise catholique est en effet résolument opposée tant à l’euthanasie – l’action de provoquer sciemment la mort d’un malade – qu’au suicide assisté – la fourniture légale des moyens pour se suicider. L’euthanasie, explique ainsi la Nouvelle charte des opérateurs de santé parue en 2017, est un acte «absurde et inhumain», un des «symptômes les plus alarmants de la culture de mort». Il s’agit d’un «acte homicide, qu’aucune fin ne peut justifier».
L’euthanasie active est légale aux Pays-Bas, en Belgique, en Colombie, au Luxembourg, au Canada et bientôt en Australie. Le suicide assisté est permis aux Pays-Bas ainsi qu’en Suisse, en Allemagne et dans certains endroits des Etats-Unis. (cath.ch/imedia/xln/rz)