Le pape François ouvre la Porte sainte de la basilique Sainte-Marie-Majeure
Le pardon offert par le Christ au Golgotha et la Vierge Marie au pied de la croix «ne connaît pas de limites». C’est ce que le pape François a soutenu après avoir solennellement ouvert la Porte sainte de la basilique romaine de Sainte-Marie-Majeure, le 1er janvier 2016 en fin d’après-midi. Le pape y a célébré la messe dans la basilique mariale au soir de la fête liturgique de sainte Marie mère de Dieu, invitant les fidèles à ouvrir leur cœur «à la joie du pardon».
Après le rite pénitentiel et le chant du Veni Creator, le pape François a ouvert la Porte sainte de la dernière des quatre basiliques papales de Rome. Alors que résonnait l’hymne de l’année sainte du Jubilé de la miséricorde dans la basilique, le pape a été suivi par les concélébrants – évêques et cardinaux – ainsi que par plusieurs fidèles laïcs. C’est la trentième fois depuis le début de son pontificat qu’il se rendait à Sainte-Marie-Majeure, qu’il visite systématiquement avant et après chaque voyage apostolique, afin de prier et de remercier la Vierge Marie.
Marie, mère du pardon
Dans la basilique qui abrite l’icône mariale Salus populi romani, le pape François a mis en avant la figure de Marie, «mère de Dieu qui pardonne» et «mère du pardon», mais aussi «icône de la manière dont l’Eglise doit étendre le pardon à tous ceux qui le demandent». «La mère du pardon enseigne à l’Eglise que le pardon offert sur le Golgotha ne connaît pas de limites», a alors soutenu le pape.
«Le pardon de l’Eglise doit avoir la même extension que celui de Jésus sur la croix, et de Marie à ses pieds», a soutenu le pape, «il n’y a pas d’alternative». «La force du pardon est le véritable antidote à la tristesse provoquée par la rancune et la vengeance», a-t-il soutenu, assurant que «le pardon ouvre à la joie et à la sérénité parce qu’il libère l’âme des pensées de mort, tandis que la rancune et la vengeance poussent l’esprit à la révolte et déchirent le cœur, lui ôtant le repos et la paix».
Et le pape de lancer cette invitation aux fidèles : «Ouvrons tout grand notre cœur à la joie du pardon, conscients de l’espérance confiante qui nous est rendue, pour faire de notre existence quotidienne un humble instrument de l’amour de Dieu». (cath.ch-apic/imedia/ami/pp)