Le pape François met la dernière main à son encyclique sur l'écologie
Rome, 23 mars 2015 (Apic) A la veille de la Semaine sainte, traditionnellement chargée, et après son déplacement à Naples, le pape François allège son agenda. Il profitera de cette semaine pour mettre la dernière touche à son encyclique sur l’écologie humaine qui sera publiée au début de l’été, a indiqué le bureau de presse du Saint-Siège le 23 mars 2015. Si l’audience générale du mercredi est maintenue ainsi que la messe quotidienne à la Maison Sainte-Marthe, ses autres rendez-vous de travail sont suspendus.
Comme le pape l’avait lui-même indiqué dans l’avion qui le menait du Sri Lanka aux Philippines en janvier dernier, il consacre ainsi une semaine aux dernières corrections de son encyclique, dont la traduction a récemment commencé. Cette traduction nécessite encore du temps et des retouches proposées par divers relecteurs, a indiqué le Bureau de presse du Saint-Siège. Ces journées allégées permettent aussi au pontife de 78 ans de prendre un peu de repos avant une Semaine sainte qui ne comptera pas moins de sept célébrations publiques.
Durant son vol vers Manille, le pape avait confié qu’il souhaitait que ce document magistériel sorte avant le Sommet mondial sur le climat prévu à Paris en décembre prochain, afin qu’il contribue aux travaux préparatoires. Constatant l’échec du dernier sommet de Lima, le chef de l’Eglise catholique avait ainsi espéré «qu’à Paris les représentants soient plus courageux». Néanmoins de l’avis de certains observateurs, une publication de l’encyclique fin juin ou début juillet prochain reste tardive, les travaux effectués en vue du sommet mondial étant déjà entamés à ce jour.
Pour une Eglise plus verte
Le pape avait envoyé une copie de son encyclique à la Congrégation pour la doctrine de la foi, à la deuxième section de la secrétairerie d’Etat et au théologien de la Maison pontificale «afin, avait-il alors souligné, qu’ils vérifient bien que je n’ai pas dit de sottises».
Lors d’un déplacement récent en Irlande, le cardinal Peter Turkson, président du Conseil pontifical Justice et Paix, qui a contribué à la première ébauche de l’encyclique, a aussi précisé que le pape abordait dans ce document une «écologie intégrale» prenant en compte le développement de la personne humaine et qu’il n’écrivait pas dans le but de rendre l’Eglise plus «verte». (apic/imedia/lf/mp)