La violence est encore très présente en République centrafricaine (Photo:US Army Africa/Flickr/CC BY 2.0)
Vatican

Le pape François appelle à la fin de la violence en Centrafrique              

Rome, 01.11.2015 (cath.ch-apic) Le pape François a appelé, lors de l’Angélus du 1er novembre 2015, à la fin de la violence en République centrafricaine (RCA). Depuis une fenêtre du palais apostolique donnant sur la place Saint-Pierre, le pontife a confié qu’il espère pouvoir se rendre dans ce pays ravagé par les conflits, lors de son voyage apostolique en Afrique du 25 au 30 novembre prochains.

Après la prière mariale, le chef de l’Eglise catholique a exprimé sa vive préoccupation pour «les douloureux épisodes qui ces derniers jours ont envenimé la situation délicate» en RCA, une nation «affligée et tourmentée». Le pape a lancé un appel aux parties en conflit à mettre fin à ce cycle de violence, souhaitant la mise en œuvre de tous les efforts pour dépasser les divisions et reprendre le chemin de la paix. Ces derniers jours encore, les affrontements se sont multipliés entre musulmans et chrétiens dans la capitale Bangui. Plus de soixante morts sont à déplorer depuis septembre.

Imiter les saints «de la porte à côté»

Le pape a exprimé sa proximité aux Pères comboniens de la paroisse Notre-Dame de Fatima à Bangui, qui accueillent de nombreux réfugiés, ainsi qu’à l’Eglise catholique locale, aux autres confessions religieuses et à la nation centrafricaine toute entière. Si le pontife a annoncé qu’il ouvrirait lui-même, le 29 novembre, la porte sainte de la cathédrale de Bangui, pour «exhorter tous les Centrafricains à être toujours davantage témoins de miséricorde et de réconciliation», il est cependant resté prudent sur sa visite dans le pays qu’il espère pouvoir réaliser, a-t-il assuré.

Dans sa méditation introduisant l’Angélus, le pape a évoqué la fête de la Toussaint, invitant à imiter les saints, et non seulement ceux qui sont canonisés, mais aussi les saints «de la porte à côté», qui ont pratiqué l’Evangile dans l’ordinaire de la vie. Leur exemple, a-t-il ajouté, est imitable par des gestes «qui résistent à la destruction de la mort: un acte de tendresse, une aide généreuse, un moment passé à écouter, une visite, une parole gentille, un sourire…». (apic/imedia/ak/rz)

La violence est encore très présente en République centrafricaine
1 novembre 2015 | 13:19
par Raphaël Zbinden
Temps de lecture : env. 1  min.
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