Le pape exprime sa proximité pour les victimes de l’ouragan Fiona
Le pape François se dit «profondément affligé» par les conséquences de l’ouragan Fiona, qui a frappé plusieurs territoires des Caraïbes, avec des bourrasques pouvant dépasser les 200 km/h. Dans deux télégrammes diffusés par le Bureau de presse du Saint-Siège le 21 septembre 2022, le pape exprime sa proximité aux populations affectées et invite à la solidarité.
Dans un premier message adressé à Mgr Freddy Antonio de Jesús Bretón Martínez, archevêque de Santiago de Los Caballeros et président de la conférence épiscopale de République dominicaine, le pape élève «sa fervente prière au Père très miséricordieux, le suppliant d’accorder sa consolation au cher peuple dominicain». Il demande «à l’ensemble de la communauté chrétienne et aux personnes de bonne volonté d’apporter leur soutien à ceux qui souffrent de ces adversités», confiant «les fils et filles de la République dominicaine aux mains aimantes et maternelles de Notre-Dame de la Altagracia», la sainte patronne de ce pays.
Dans un autre message adressé à Mgr Rubén Antonio González Medina, évêque de Ponce et président de l’épiscopat de Porto Rico – un territoire administré par les États-Unis, mais qui dispose d’une conférence épiscopale propre -, le pape s’attriste notamment de la «perte regrettable de vies humaines» et demande au Seigneur «d’accorder sa consolation au cher peuple portoricain, qui souffre de ces graves malheurs». Il confie la population de ce territoire à l’intercession de Notre-Dame de la Divine Providence, vénérée sur l’île.
La Guadeloupe, les Antilles néerlandaises ou encore Saints-Kitts-et-Nevis ont également été affectées par ce phénomène, relativement fréquent en septembre.
La République dominicaine a enregistré d’importants dégâts autour de la ville touristique de Punta Cana. À Porto Rico, l’ouragan Fiona a provoqué de fortes précipitations, avec une relevé de 796 mm dans la ville portoricaine de Ponce. Les conséquences matérielles sont lourdes, avec une panne de courant généralisée qui a affecté Porto Rico le 18 septembre.
Le nombre définitif de victimes n’est pas encore connu, car outre les effets immédiats, des pertes humaines peuvent être liées à l’insalubrité et aux problèmes d’infrastructure. En octobre 2017, 34 décès avaient été attribués à l’ouragan Maria qui avait dévasté l’île deux semaines auparavant, mais la prise en compte de la surmortalité avait amené, plusieurs mois plus tard, à une réévaluation du bilan, porté à près de 3’000 morts. (cath.ch/imedia/cv/bh)