New York: L’archevêque Timothy Dolan appelle à rejeter la haine et le terrorisme
Le diocèse commémore les attentats du 11 septembre
New York, 9 septembre 2011 (Apic) A la veille du 10e anniversaire des attentats terroristes du 11 septembre 2001 qui ont frappé New York, Shanksville (Pennsylvanie) et le Pentagone, Mgr Timothy Dolan, archevêque de New York, appelle à rejeter la haine et à résister au terrorisme. Le président de la Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis (USCCB) souligne dans une lettre que ce moment est un temps pour le souvenir, la détermination et le renouveau.
L’archevêque de New York, les prêtres et les paroisses de l’archidiocèse de New York vont commémorer ce dimanche 11 septembre le 10e anniversaire des attentats au cours d’une série de messes, de prières et de cérémonies du souvenir.
Mgr Timothy Dolan fait mémoire de tous ceux qui ont été les plus directement touchés par cette tragédie — «ceux qui sont morts, qui ont été blessés ou qui ont perdu des êtres chers». Il rappelle spécialement ceux qui ont répondu en premier de façon altruiste: les pompiers, la police, les aumôniers, les sauveteurs, et les autres intervenants courageux qui ont risqué leur vie et qu’ils l’ont souvent perdue dans leurs vaillants efforts pour sauver d’autres vies.
Rejeter la haine et résister au terrorisme
Le président de la Conférence épiscopale américaine rappelle également comment la nation américaine a répondu aux terribles événements de cette journée du 11 septembre: en se tournant vers la prière, et ensuite en se penchant les uns vers les autres pour offrir aide et soutien à ceux qui avaient tant perdu.
«Nous prenons la résolution aujourd’hui et pour toujours de rejeter la haine et de résister au terrorisme. La plus grande ressource dont nous disposons dans ces combats est la foi», écrit-il dans son message. Et Mgr Dolan d’affirmer qu’une décennie après ces attentats, «nous restons déterminés à rejeter les idéologies extrêmes qui abusent de façon perverse de la religion pour justifier des attaques indéfendables contre des civils innocents, à étreindre les personnes de toutes les religions, y compris nos voisins musulmans, et à recevoir les réfugiés qui cherchent la sécurité».
L’archevêque de New York affirme que «nous nous abstenons fermement de faire porter la faute sur l’ensemble pour les actions d’un petit nombre et nous insistons pour dire que le besoin de sécurité peut aller de pair avec notre héritage d’immigrants sans mettre en cause ni l’un ni l’autre».
Mettre un terme aux conflits en Afghanistan et en Irak
Se souvenant avec reconnaissance des sacrifices que continuent à faire les hommes et les femmes au sein des forces armées américaines, il dit s’engager aussi pour mettre un terme de façon responsable aux conflits en Afghanistan et en Irak. L’archevêque de New York affirme encore que ce 10e anniversaire peut être un temps de renouveau, rappelant qu’il y a dix ans, les gens se sont rassemblés par delà les différences religieuses, politiques, sociales et ethniques pour se lever «comme un seul peuple pour guérir les blessures et se défendre contre le terrorisme».
Pour le président de la Conférence épiscopale, les défis qui se présentent sont ceux des gens sans travail, des familles qui luttent pour la survie et les dangers persistants des guerres et du terrorisme. Il fait alors appel à «l’esprit d’unité du 11 septembre» pour faire face aux défis actuels. «Prions pour que l’héritage durable du 11 septembre ne soit pas la peur, mais plutôt l’espoir d’un monde renouvelé». (apic/usccb/be)