Le Covid-19 décime les congrégations féminines actives en Italie

Le Covid-19 frappe durement les congrégations féminines actives en Italie, rapporte le 22 avril 2020 L’Avvenire.  Le quotidien de la Conférence des évêques italiens relève que le nombre de religieuses décédées – plusieurs dizaines depuis l’éclatement de la pandémie – est difficile à chiffrer.

Mais le journal remarque des facteurs de vulnérabilité récurrents: la vieillesse, les maladies antérieures ainsi que la vie communautaire dans les maisons de soins et de santé de leurs congrégations, où elles vivent.

Les sœurs âgées les plus vulnérables

La presse italienne rapporte par exemple le 20 avril la mort de sept religieuses dominicaines du couvent de Beata Imelda, sur les collines de Bologne, décédées après avoir contracté le Covid-19. Le virus est entré début avril dans le couvent où vivaient 43 religieuses dominicaines, dont beaucoup sont âgées et ont plus de 80 ans.

L’Avvenire souligne que, depuis le début de la pandémie, les cas les plus impressionnants ont été le décès de 13  Sœurs des pauvres, dites «Poverelle», de l’Institut Palazzolo de Bergame, en Lombardie, les 7 Sœurs ouvrières de la Sainte Maison de Nazareth, une congrégation religieuse de droit pontifical particulièrement vouée au monde du travail, dans la commune de Botticino, en Lombardie, et les 6 Petites Sœurs missionnaires de la charité, dites «Orionines», de Tortone, dans le Piémont, les 6 Sœurs maîtresses de sainte Dorothée, une congrégation religieuse enseignante de droit pontifical, à Castell’Arquato, en Emilie-Romagne, les 5 Filles de la Sagesse, à Sanremo, en Ligurie, les 4 Franciscaines Missionnaires de Marie, à Porano, en Ombrie, les 2 Adoratrices du Saint Sacrement, à Rivolta d’Adda, en Lombardie, sans parler de décès causés par la pandémie dans une dizaine d’autres endroits.

Une vie pour les autres

Seulement au cours des dernières 48 heures, ajoute le journal de la Conférence épiscopale italienne, deux religieuses de la congrégation des sœurs infirmières de l’Addolorata (Madone des douleurs) de Côme ont été victimes du Covid-19. Donnant leur vie pour les autres à l’hôpital Valduce de Côme, Sœur Antonietta Sironi et Sœur Crocifissa Bordin ont contracté la maladie au sein de leur communauté religieuse, devenue un foyer d’épidémie du virus.  Six autres ont contracté le virus au cours de leur engagement, dont deux sont hospitalisées en soins intensifs. (cath.ch/be)