Le cardinal Vegliò déplore la tendance déplaisante à considérer la religion comme source de conflits
Rome, 23.11.2015 (cath.ch-apic) «S’il y a actuellement une tendance déplaisante à considérer la religion comme un facteur négatif qui alimente le conflit», «la religion peut aider l’Etat» à favoriser une «gestion pacifique du monde globalisé». C’est ce qu’a expliqué le cardinal Antonio Maria Vegliò, président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants, le 22 novembre 2015, en référence aux récents attentats terroristes survenus à Paris.
Pour le cardinal, en effet, «la religion joue un roule important» en encourageant à «développer le respect pour les personnes d’origines diverses, en particulier là où les effets des migrations se font le plus sentir». Le haut prélat s’exprimait au terme d’un colloque sur les migrations en Méditerranée à Pozzallo, en Sicile, organisé par le mouvement Rinascita Cristiana et le Mouvement international d’Apostolat des milieux sociaux indépendants.
«Les tragédies des massacres terroristes», a-t-il déploré, «augmentent la peur et la mentalité de fermeture et de rejet». Pour autant, a-t-il souligné, «la réponse à la situation d’urgence que l’Europe vit actuellement nécessite d’aider les pays d’où partent les migrants et les réfugiés». Or, «cela ne se limite pas seulement à la guerre aux passeurs ou à la restriction des lois sur l’immigration, il faut garder à l’esprit que celui qui jouit de prospérité devrait se mettre à disposition des pauvres». (apic/imedia/bl/pp)