Le cardinal Parolin présidera la béatification d'un Vénézuélien

Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, présidera la béatification du docteur José Gregorio Hernández prévue le 30 avril 2021, au Venezuela, a appris l’agence I.MEDIA. Le 1er mai, le cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, célébrera une messe d’action de grâce dans la ville natale du serviteur de Dieu.

Le 19 juin dernier, le pape François autorisait la Congrégation pour la cause des saints à ouvrir la voie à la béatification de docteur José Gregorio Hernández (1864-1919). Ce laïc vénézuélien connu pour avoir été l’un des premiers à introduire le microscope dans son pays, a tout particulièrement servi les plus démunis. À la fin de sa vie, comprenant que le Christ l’appelait à tout quitter pour Lui, il était entré dans le Tiers-ordre franciscain.

Le «médecin des pauvres»

Annoncée il y a une semaine par la Conférence épiscopale du Venezuela, la béatification de celui qu’on surnomme le «médecin des pauvres» dans son pays est fixée au 30 avril 2021. Selon des informations communiquées par le Bureau de presse du Saint-Siège à l’agence I.MEDIA, le cardinal Parolin présidera cette cérémonie, un procédé assez inhabituel puisque les béatifications sont souvent présidées par le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, actuellement le cardinal Semeraro.

Le cardinal Parolin, lié au Venezuela

Il faut toutefois rappeler que le cardinal Parolin a occupé le charge de nonce apostolique au Venezuela de 2009 à 2013 et qu’il est particulièrement lié à ce pays dont il suit les difficultés, aujourd’hui, en tant que secrétaire d’État. Le cardinal Semeraro célébrera en outre une messe d’action de grâce en l’honneur du médecin des pauvres dans sa ville natale, Isnotú, le 1er mai 2021.

Depuis 2013, le Venezuela traverse une crise économique et politique sans précédent: elle oppose Nicolás Maduro, président réélu en 2018 lors d’élections contestées, et une opposition qui veut le destituer. En février 2019, Nicolàs Maduro avait envoyé une lettre au pape François lui demandant une médiation, une missive à laquelle le pape avait répondu, le pressant d’éviter «tout bain de sang» face aux manifestations. (cath.ch/imedia/cg/rz)