L’avion du pape a quitté le Canada en direction de Rome
Après une dernière étape à Iqaluit, capitale du territoire des Inuits dans l’Arctique, et une courte cérémonie d’adieu avec le gouverneur général du Canada, l’avion du pape François s’est envolé peu après 20h10 heure locale (2h10 heure de Rome) le 29 juillet en direction de la capitale italienne, où il devait atterrir vers 8h le 30 juillet.
Le vol comptait plus d’une heure de retard au décollage. Ce vol de 5’667 kilomètres, d’une durée prévue de 7h05, doit lui faire survoler le Canada, le Danemark (Groenland), l’Irlande, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Suisse et l’Italie. Comme c’est la tradition dans l’avion papal, le pape devrait répondre à quelques questions des journalistes.
Ainsi s’achève ce voyage apostolique du pape François au Canada, qui l’a conduit en Alberta, au Québec et au Nunavut. Ce 37e déplacement du pape hors d’Italie lui a permis d’accomplir sa promesse de présenter ses excuses aux victimes des écoles résidentielles, comme il avait promis de la faire en terre canadienne après une première intervention en ce sens lors d’une audience aux délégations autochtones à Rome le 1er avril 2022.
L’assistance plutôt clairsemée lors des évènements publics s’est avéré inférieure aux prévisions des organisateurs du voyage. Ses mots pour les populations autochtones, mais aussi ses réflexions sur la sécularisation ou la lutte contre la «cancel culture», ont néanmoins marqué les esprits.
Comme c’est la tradition sur le vol de retour de chaque voyage, le pape François devrait tenir une conférence de presse dans l’avion. Par ailleurs, après chaque voyage, une fois revenu à Rome, il est habituel qu’il se rende à la basilique Sainte-Marie-Majeure pour y vénérer l’icône de Marie Salus Populi Romani. (cath.ch/imedia/cv/bh)