La visite du pape en Centrafrique se déroulera comme prévu 

«Je confirme que tout est prévu comme nous l’avons programmé», a affirmé une nouvelle fois le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège le 28 novembre 2015, à la veille du départ du pape François pour la République centrafricaine (RCA). Le pape, qui s’envolera de Kampala, la capitale de l’Ouganda, le 29 novembre en tout début de journée, doit passer 26 heures à Bangui, la capitale centrafricaine, placée sous haute sécurité.

Avant le séjour du pape en Afrique, le commandant de la Gendarmerie vaticane, Domenico Giani, s’était rendu quelques jours à Bangui afin d’assurer le contact avec les différentes institutions en place et en étudier la coordination et l’organisation, a indiqué le Père Federico Lombardi lors d’une rencontre avec la presse.

Interpellé sur les mesures de sécurité de cette visite dans un pays déchiré par des combats entre milices armées, le porte-parole du Vatican a assuré que les différentes forces en présence avaient des compétences partagées. «La force des Nations-unies, a-t-il assuré sans plus de précision, assure la part principale». Entre 3’000 et 4’000 Casques bleus seront déployés pour assurer la sécurité du pape, mais aussi des soldats de la force française Sangaris.

Ouverture de porte sainte

Le 29 novembre, le pape François doit rencontrer les autorités centrafricaines, dont la présidente de transition Catherine Samba-Panza, visiter un camp de déplacés, rencontrer les évêques du pays, la communauté évangélique locale, et célébrer la messe dans la cathédrale de Bangui après y avoir ouvert la porte sainte du Jubilé de la miséricorde. Le lendemain, le pape doit visiter la communauté musulmane dans la mosquée centrale, et célébrer la messe dans un stade de Bangui. (cath.ch-apic/imedia/ami/rz)

Les habitants de Bangui sont prêts pour la venue du pape François (Photo d'illustration:Kayikwamba/Flickr/CC BY-NC-ND 2.0)
28 novembre 2015 | 21:21
par Raphaël Zbinden
Temps de lecture : env. 1  min.
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