La vie consacrée est sortie vers les «périphéries existentielles»
Grâce à l’impulsion du pape François, la vie consacrée a pu «sortir de ses propres ›nids’», abandonner «l’autoréférentialité» et cheminer vers les périphéries existentielles. Au terme de l’Année de la vie consacrée, qui doit se clôturer officiellement le 2 février 2016, c’est un bilan positif que dresse dans L’Osservatore Romano Mgr José Rodriguez Carballo, secrétaire de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique.
Les nombreux colloques organisés au cours de cette année ont en outre permis à des religieux et consacrés de divers charismes de mieux se connaître, et à différents instituts de mieux collaborer dans différents domaines de mission, se réjouit le responsable du dicastère dans l’édition du quotidien du Vatican du 20 janvier.
Témoigner de Jésus dans des situations héroïques
Cette année a aussi vu la participation de nombreux pays du monde, à travers des événements variés. Mgr Rodriguez Carballo se dit ainsi particulièrement touché par la moyenne d’âge, «très jeune», des dizaines de milliers de religieux et consacrés qu’il a pu rencontrer au Vietnam. «Ce qui m’a aussi touché, poursuit-il, c’est le nombre de participants à la rencontre avec les jeunes consacrés organisée par la Conférence des religieux de France», ainsi que d’autres initiatives semblables en Europe.
Le secrétaire du dicastère se dit également ému par ses rencontres avec les conférences religieuses de périphéries plus extrêmes, où des consacrés «témoignent leur foi en Jésus Christ et leur vocation dans des situations héroïques». Et l’ancien ministre général des franciscains de citer la Syrie, la Libye, le Yémen, la Terre sainte, l’Irak, l’Iran, la Birmanie, Haïti, ou encore de nombreux pays africains. (cath.ch-apic/imedia/bl/rz)