La tendresse est la «moelle» de la rencontre des chrétiens avec ceux qui souffrent
La tendresse est la «moelle» de la rencontre des chrétiens avec ceux qui souffrent, affirme le pape François. La tendresse est une attitude que les chrétiens doivent réactualiser, a-t-il exhorté en recevant les religieux de la famille camillienne, des communautés inspirées par la spiritualité de saint Camille de Lellis (1550-1614) qui se consacrent au soin des personnes malades.
Le pontife, lors d’une audience le 18 mars 2019 à la salle Clémentine du Vatican, a remercié les membres de la famille camillienne pour leur engagement auprès des malades. Ce don «de revivre et de témoigner de l’amour miséricordieux du Christ» a été, selon lui, donné en particulier à saint Camille de Lellis et ses disciples. Aujourd’hui, cette mission se vit au travers de diverses familles: religieux, consacrés ou laïcs.
Les femmes sont le reflet de la tendresse de Dieu
Le souci des malades doit être pratiqué avec les qualités «tout particulièrement féminines de l’amour et du soin», a pointé le pontife. Ainsi, les ordres religieux féminins camilliens nous enseignent à être proches avec «la tendresse d’une mère» de ceux qui souffrent, a-t-il observé. Sortant de son texte, le pontife a insisté: «le christianisme sans tendresse, cela ne va pas !» La tendresse est une attitude que les chrétiens doivent réactualiser, a-t-il insisté. En effet, elle est «la moelle de notre rencontre avec ceux qui souffrent».
Parmi tous les ordres camilliens, aucun n’est le seul et unique détenteur du charisme, a également déclaré le pape François. Chacun le reçoit en cadeau, l’interprète et l’actualise, en fonction de sa vocation spécifique. Ainsi, toutes ces formes d’interprétation d’un charisme sont semblables à «un échange mutuel de cadeaux qui enrichit tout le monde». Et ce, en vue de la réalisation d’une seule et même mission: être aux côtés des malades. (cath.ch/imedia/cg/be)