La sainteté pour tous est la «joyeuse nouvelle» du christianisme
La charité a la suprématie pour mener à la sainteté à laquelle tous les hommes sont appelés, a soutenu le pape François le 1er octobre 2018 qui recevait en audience au Palais apostolique du Vatican les Pères Rosminiens participants à leurs chapitre général.
La sainteté, a rappelé le pape, n’est pas réservée à quelques-uns, ni à certains moments de la vie. Au contraire, a-t-il insisté, tous peuvent la vivre dans le quotidien. Telle est pour le chef de l’Eglise catholique la «joyeuse nouvelle» du christianisme. C’est selon lui la voie de la vraie réforme de l’Eglise, qui à son tour transforme le monde.
Parmi les vertus qui mènent à la sainteté, a poursuivi l’évêque de Rome, la charité a la «suprématie». Les œuvres de charité, a indiqué le pape, doivent toujours «soutenir» l’action de l’Esprit Saint. Le pape a ainsi invité les religieux à toujours être des mains tendues vers ceux qui souffrent. L’éducation, a-t-il illustré en citant un des charismes des Rosminiens, n’est par exemple pas simple instruction mais «charité intellectuelle».
Les Rosminiens sont les prêtres de l’Institut de la Charité, une congrégation fondée au 19e siècle par le bienheureux Antoine Rosmini. Ils sont notamment présents en Italie, en Irlande, aux Etats-Unis, en Tanzanie ou encore au Venezuela. Dans ce dernier pays, a invité le pape, les Rosminiens doivent faire preuve de proximité spirituelle et matérielle envers la population si durement éprouvée par la crise économique et politique. (cath.ch/imedia/xln/mp)