Le pape François embrasse un jeune lors de son voyage au Brésil (photo wikimedia commons Tomaz Silva/ABr CC BY 3.0 BR)
Vatican

La famille est un 'terrain d'essai' pour s’entraîner au pardon, relève le pape

Rome, 04.11.2015 (cath.ch-apic) La famille est comme un «terrain d’essai» pour s’entraîner au pardon réciproque, a expliqué le pape François lors de l’audience générale, place Saint-Pierre, le 4 novembre 2015. Le pape a souhaité, que lors du Jubilé de la miséricorde, qui s’ouvrira le 8 décembre prochain, les familles redécouvrent le trésor du pardon réciproque. Il a également assuré qu’il allait méditer sur les conclusions du rapport final du synode sur la famille.

Evoquant le rapport final du synode sur la famille (4-25 octobre 2015), le pape François a expliqué aux quelque 15’000 pèlerins réunis place Saint-Pierre qu’il avait souhaité que ce texte soit publié, afin que «tous s’associent au travail qui nous a tenus engagés pendant deux ans. A présent, a ajouté le pontife, ce n’est pas le moment d’examiner de telles conclusions, sur lesquelles je dois moi-même méditer».

Le pape François a cependant déjà donné une première piste d’approfondissement du synode lors de sa catéchèse. «la famille est un grand terrain d’essai pour s’entraîner au don et au pardon réciproque, sans lequel aucun amour ne peut durer longtemps». Dans une société parfois impitoyable, a-t-il poursuivi, il est indispensable qu’existent des lieux, comme la famille, où apprendre à se pardonner les uns les autres. Or, a-t-il assuré, le synode a ravivé l’espérance sur le fait que la capacité de pardonner et de se pardonner fait partie de la vocation et de la mission de la famille. Non seulement la pratique du pardon sauve la famille de la division, mais elle la rend capable d’aider la société à être moins méchante et moins cruelle.

Une caresse peut remplacer un discours

Puisque les familles chrétiennes peuvent faire beaucoup pour la société actuelle, et aussi pour l’Eglise, a assuré le pape, «je désire que lors du Jubilé de la miséricorde, les familles redécouvrent le trésor du pardon réciproque». Pour savoir se pardonner en famille, a ajouté le chef de l’Eglise catholique, «il faut guérir tout de suite les blessures que nous nous faisons (…). Si nous attendons trop, tout devient plus difficile», a-t-il mis en garde avant de préciser que pour se réconcilier il n’y a pas besoin d’un grand discours, il suffit d’une caresse. (apic/imedia/mp)

Le pape François embrasse un jeune lors de son voyage au Brésil (photo wikimedia commons Tomaz Silva/ABr CC BY 3.0 BR)
4 novembre 2015 | 12:33
par Maurice Page
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