La discussion à Bari a été très ouverte, assure le métropolite Hilarion
Malgré des désaccords, la discussion avec les patriarches orientaux a été très ouverte lors de la journée œcuménique de Bari, a assuré le métropolite Hilarion, directeur du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, à l’agence catholique italienne SIR le 9 juillet 2018.
Les représentants des confessions chrétiennes du Moyen-Orient, réunis pour prier et réfléchir sur la paix dans cette région, ont partagé leurs espoirs, leurs peines, leurs préoccupations, a confié le responsable orthodoxe.
«Nous avons évalué ensemble ce qui peut être fait pour résoudre les problèmes». «Certaines portes sont restées fermées», a-t-il reconnu. Toutefois la discussion a été très ouverte et franche.
Ces quinze dernières années, le Moyen-Orient a connu un véritable «génocide des chrétiens», a-t-il estimé. Cela a commencé en Irak, puis en Libye et désormais en Syrie où, «seulement après l’intervention russe, la situation a commencé à changer», a encore considéré le métropolite.
Pour lui, il existe encore des problèmes et certaines situations qui préoccupent beaucoup. C’est pourquoi il était important de participer à cette rencontre organisée par le pape François.
Le chef de l’Eglise catholique avait invité les principaux responsables des confessions chrétiennes du Moyen-Orient à une journée de prière le 7 juillet à Bari. «Nous voulons être les voix qui contrecarrent l’homicide de l’indifférence», a-t-il affirmé à cette occasion. Avant d’inviter les grandes puissances à se mettre vraiment au service de la paix. «Cela suffit l’utlisation du Moyen-Orient !», a-t-il tancé.
Bien que participant à la rencontre, le représentant de l’Eglise orthodoxe russe n’a cependant pas pris la parole comme prévu lors de la prière oecuménique en bord de mer. (cath.ch/imedi/ah/mp)