«La communion fraternelle: le premier et le plus grand témoignage»

Rome: Obéissance à Rome et communion avec les évêques

Rome, 17 janvier 2011 (Apic) Benoît XVI a appelé le Chemin néocatéchuménal à participer à la nouvelle évangélisation «en obéissance filiale» à Rome et aux évêques. Le ’Camino’ doit toujours rechercher la «communion profonde avec les Pasteurs» et «toutes les composantes des Eglises particulières» où il évolue à travers le monde, a renchéri le pape devant 7’000 membres du mouvement, le 17 janvier 2011 au Vatican.

Benoît XVI a vanté les mérites du «don particulier» que constitue le Chemin néocatéchuménal, parfois accusé de dérives sectaires, dans la salle Paul VI. En présence de membres venus de 120 pays, parmi lesquels Kiko Argüello et Carmen Hernández – les deux fondateurs –, le pape a assuré que le Chemin «tend naturellement à s’insérer dans la grande harmonie du Corps ecclésial».

Rechercher la communion fraternelle

Le pape est revenu sur l’approbation définitive par le Saint-Siège des statuts du Chemin néocatéchuménal, au terme d’une longue procédure en juin 2008, et plus récemment l’approbation de son «directoire catéchétique». Ces deux événements ont été, selon Benoît XVI, des pas significatifs permettant au mouvement d’apporter une «contribution originale à la cause de la nouvelle évangélisation (…) en obéissance filiale au Saint-Siège et aux Pasteurs de l’Eglise».

Benoît XVI a également exhorté les membres du ’Camino’ à «toujours rechercher une communion profonde avec les Pasteurs et avec toutes les composantes des Eglises particulières et des contextes ecclésiaux, très différents, dans lesquels ils sont appelés à œuvrer». «La communion fraternelle entre les disciples de Jésus, a-t-il précisé, est le premier et le plus grand témoignage au nom de Jésus-Christ».

Encouragement du pape

Critiqué parfois au sein de l’Eglise, et rappelé à l’ordre par Rome à plusieurs reprises, le Chemin néocatéchuménal a ainsi reçu des encouragements du souverain pontife. A l’issue du discours de Benoît XVI, Kiko Argüello a lancé des «Viva el Papa».

L’audience intervenait un mois après celle concédée à un groupe d’évêques japonais, venus confier une nouvelle fois leurs difficultés avec le Chemin néocatéchuménal. Après cette rencontre, en présence de chefs de dicastères de la curie romaine, aucune suite n’avait été donnée à la requête de l’épiscopat nippon, qui voulait suspendre la présence du Chemin néocatéchuménal au Japon pour une durée de 5 ans. (apic/i.media/cp/ggc)

17 janvier 2011 | 14:54
par webmaster@kath.ch
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