La Commission synodalité de l’Eglise suisse se met au travail
Après l’annonce par la Conférence des évêques suisses (CES) de la création de la commission synodalité (SYKO), Arnd Bünker, directeur de l’institut de sociologie pastorale (SPI), revient pour cath.ch sur la mission et le fonctionnement de cet organe.
La réalisation de la phase d’expérimentation synodale de cinq ans à l’échelon national est confiée à la nouvelle Commission synodalité de la CES, dont les statuts ont été adoptés en mars 2024 et dont le choix des membres vient d’être confirmé.
Une ‘équipe d’atelier‘
Dans la phase d’essai synodale, la commission assume le rôle d’une ‘équipe d’atelier’. L’objectif est de créer des possibilités de participation synodale appropriées qui permettent des processus de discernement et de décision aussi complets que possible sur des questions centrales de l’Eglise et de sa mission en Suisse.
D’autre part, il s’agit de prendre en considération le système dual de l’Eglise en Suisse afin d’exercer efficacement les responsabilités respectives de droit canonique et de droit public ecclésiastique dans une structure plus synodale pour un renouveau de l’Eglise.
Des propositions pourront ensuite être faites à la Conférence des évêques suisses (CES et à la Conférence centrale catholique romaine (RKZ). «Nous travaillerons au niveau national et au niveau des régions linguistiques.» «Je suis très heureux d’avoir pu trouver un panel très varié de personnes pour travailler ensemble, hommes et femmes, jeunes et plus âgés, prêtres et laïcs, représentant de mouvements», se réjouit Arnd Bünker.
Selon ses statuts, la commission se réunira fois fois par an et une fois avec la CES t la RKZ. Une première ›journée de la synodalité’ commune est déjà prévue le 3 décembre 2024 au couvent d’Engelberg. La commission pourra aussi organiser le cas échéants des événement particuliers. Le secrétariat sera assuré, dès le 1er novembre 2024, par le théologien et coach Fredy Bihler. Un site internet dédié au travail de la commission a déjà été créé (pour l’heure en allemand) où l’on pourra suivre sa réflexion. (cath.ch/mp)