Valais: L'UNESCO s'associe au 1500e anniversaire de l'Abbaye de Saint-Maurice
La célébration acquiert une portée mondiale
Saint-Maurice, 26 novembre 2013 (Apic) L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a décidé de s’associer aux festivités du 1500e anniversaire de la fondation de l’Abbaye de Saint-Maurice en 2014 et 2015. La décision donne à la célébration du plus ancien monastère d’Occident une portée mondiale, indique l’Etat du Valais dans un communiqué du 26 novembre 2013.
Lors de sa 37e session, en novembre 2013 à Paris, l’UNESCO a choisi une liste de 108 anniversaires situés dans 52 pays, pour la période 2014-2015. L’Abbaye de Saint-Maurice est le seul événement helvétique retenu. Mais ses 1500 ans d’existence n’en font pas pour autant le vétéran de la sélection, précise le communiqué. La communauté internationale célébrera aussi en 2015 le 2000e anniversaire de la ville de Derbent, en Russie, et le 3000e anniversaire de celle de Hisor, au Tadjikistan.
En s’y associant, l’UNESCO considère que la célébration et la mise en valeur des institutions, personnalités, œuvres ou événements remarquables ayant contribué à l’enrichissement mutuel des cultures favorisent la compréhension internationale comme le rapprochement entre les peuples et la paix.
Les célébrations du 1500e anniversaire de l’Abbaye de Saint-Maurice se dérouleront durant une année jubilaire, qui s’ouvrira le 22 septembre 2014 pour s’achever au jour anniversaire du 22 septembre 2015.
Encadré
L’Abbaye de Saint-Maurice
L’Abbaye territoriale de Saint-Maurice d’Agaune a été fondée en 515 par le futur roi burgonde saint Sigismond. Elle a été construite à l’emplacement d’un sanctuaire plus ancien abritant les restes de Maurice d’Agaune, martyr du IIIe siècle, érigé par Théodore d’Octodure, premier évêque connu du Valais. L’Abbaye est le plus ancien monastère d’Europe occidentale.
La légende situe entre 285 et 306 le massacre de la légion thébaine menée par Maurice d’Agaune. L’ordre aurait été donné par l’empereur romain Dioclétien, au motif que les légionnaires et leurs officiers avaient refusé d’exterminer des chrétiens. (apic/com/rz)