La bioéthique suppose une vision globale de la personne humaine
Les questions de bioéthique «ne concernent pas l’hôpital seul», mais tous les champs de la société humaine, a déclaré Mgr Renzo Pegoraro, chancelier de l’Académie pontificale pour la vie au cours d’une conférence de presse le 25 juin 2018.
Un peu plus tôt dans la matinée, les membres de l’Académie ont été reçus par le pape François à l’occasion de leur assemblée générale organisée du 25 au 28 juin sur le thème de la maternité. Seront notamment évoquées toutes les difficultés qui se présentent de nos jours pour accueillir la vie.
Cette vision globale proposée par le pape François lors de l’audience avec les membres de l’Académie est d’autant plus importante, a affirmé Mgr Renzo Pegoraro, qu’elle permet une rencontre et un dialogue entre la technique et les sciences humaines. Tout en effet est lié selon lui: la bioéthique, la maladie et la santé ne concernent pas l’hôpital seul, mais tous les champs de la société humaine, que ce soit la philosophie, la culture, ou l’environnement.
Dialogue interreligieux sur la vie
Le caractère universel du thème de la santé offre aussi l’opportunité d’un dialogue interreligieux, a souligné Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie. Lors de l’audience avec le pape François, a-t-il raconté, un représentant juif présent a proposé l’organisation d’une grande rencontre interreligieuse sur le thème de la bioéthique.
Sandra Azab, spécialiste de santé internationale, du ‘Saint Joseph Institute’ (Egypte) et membre de l’Académie, a noté la présence groupe de jeunes chercheurs membres de l’Académie. Ceux-ci ont élaboré un texte pour le prochain Synode des jeunes en octobre dans lequel ils présenteront les difficultés rencontrées dans leur activité. (cath.ch/imedia/ah/mp)