Jubilé: Album du Séminaire français de Rome pour annoncer la miséricorde
Dans le cadre du jubilé de la miséricorde, le Séminaire pontifical français de Rome lance son propre album a capella intitulé «Misericordia in aeternum» (Editions Jade). Une initiative de plus pour cet établissement héritier d’une tradition musicale forte, fondé en 1853 au cœur de la Ville éternelle.
A l’occasion du lancement du disque, un concert aura également lieu à l’église romaine de Saint-Louis-des-Français, le 13 mai 2016.
Large répertoire liturgique
«En lien avec le jubilé et pour répondre à l’appel du pape dans sa bulle d’indiction», explique à I.MEDIA le Père Cyrille Janssen, l’un des coordinateurs de l’initiative, l’opus qui sortira à l’automne prochain a pour but «d’annoncer la miséricorde».
Les titres variés reflètent le large répertoire liturgique du séminaire, allant d’œuvres médiévales à des créations contemporaines. Au menu notamment des chants grégorien, mais aussi des œuvres polyphoniques plus récentes d’André Caplet, du dominicain André Gouzes, du jésuite Didier Rimaud, ou encore du groupe français de musique sacrée «Dei Amoris Cantores». Sans oublier deux compositions originales du séminaire.
40 heures de chant
Après des semaines de préparation et de répétitions, une cinquantaine de séminaristes et prêtres – entourés d’un ténor professionnel et d’un ingénieur du son – ont participé fin avril à l’enregistrement du CD, durant cinq jours, pour un total de 40 heures de chant. Un enregistrement réalisé dans l’église romaine du patriarcat d’Antioche des Syriens.
A grand renfort de tweets, de photos et de courtes vidéos, les chanteurs en col romain ont fait part de leur expérience sur les réseaux sociaux, sans hésiter à se comparer avec humour à «la cohorte des étudiants de la Damnation de Faust».
Le concert, deux jours avant la Pentecôte, aura quant à lui un programme adapté au temps liturgique. Ce n’est pas la première fois que le séminaire fondé par les spiritains et pris en charge par la Conférence des évêques de France en 2009, monte un projet artistique: déjà en 2003, un album avait été enregistré sur le thème de l’Esprit-Saint. Puis en 2010, à l’occasion de l’année sacerdotale, les étudiants avaient donné un spectacle son et lumière sur le curé d’Ars et en 2014 une pièce de théâtre de Karol Wojtyla. En 2012, ils s’étaient produits sur l’œuvre musicale de la Passion selon saint Jean d’André Gouzes. (cath.ch-apic/imedia/ak/be)