Jeudi 28 mai est la Fête de l’Ascension, une fête qui complète celle de Pâ-
Jeudi, Fête de l’Ascension
ques et prélude à la Pentecôte. La dernière apparition de Jésus après la
Résurrection fêtée à Pâques est marquée par son départ de la vie terrestre.
L’Ascension, qui s’est déroulée quarante jours après la Résurrection, est
toujours fêtée le jeudi de la sixième semaine après Pâques.
Jésus est élevé aux cieux sous les yeux de ses disciples, comme on peut
le lire dans les Evangiles (saint Marc, chapitre 16, verset 19; saint Luc,
chapitre 24, versets 50 à 53; Actes des Apôtres, chapitre 1 versets 9 à
12). C’est ce que l’Eglise désigne sous le terme d’Ascension.
Nous ne pouvons savoir, malgré les précisions de date et de lieu que
donnent les Actes des Apôtres (Quarante jours après la Résurrection, au
Mont des Oliviers…), dans quelles conditions s’est réalisée cette dernière rencontre. Mais nous comprenons néanmoins la signification de l’Ascension, évidente pour les Juifs nourris de l’Ecriture. «Monter aux cieux»,
c’est rejoindre le domaine de Dieu, c’est entrer dans sa gloire, c’est exprimer visiblement tout ce qui est réalisé par la Résurrection.
Mais Jésus n’abandonne pas pour autant les hommes. Il annonce à ses disciples la venue de l’Esprit-Saint et leur promet d’être avec eux pour annoncer au monde entier la Bonne Nouvelle du Salut.
Dès le IVe siècle, à Jérusalem, c’est-à-dire dès l’établissement de la
paix religieuse, la fête de l’Ascension était marquée par une procession
vers le Mont des Oliviers. L’Ascension est une «fête de précepte», c’est-àdire l’une des grandes fêtes religieuses de l’Eglise catholique dont les
membres son tenus de participer à la célébration de la messe, comme le
prescrit le droit canon (canon 1246). (apic/be)
(D’après la Nouvelle encyclopédie catholique Théo)